ROY 2014

Dans une draft aussi excitante qu’une série Nets vs Cavaliers, il faut quand même élire un Rookie of the Year.

Si l’an dernier on avait eu un duel en haute altitude entre Lillard et Davis, cette année on a une bataille de bas étage entre une dizaine de prétendants.

En effet aucun joueur ne se détache réellement. Le first pick Antetokounmpo est encore trop jeune et frêle pour réellement peser et il n’a pas réussi à sortir son équipe du bas du classement. Le pick 2 Rudy Gobert a atterri dans une équipe luttant pour le titre et si il réalise une belle saison, il n’a pas eu le temps de jeu ni les responsabilités lui permettant de mettre la main à coup sur sur ce trophée.

Derrière ces deux stars annoncés de la cuvée, personne n’a réellement crevé l’écran.

Les quatres meilleurs scoreurs (Carter-Williams, Dellavedova, Wolters, Olynyk) jouent dans les deux pires équipes de la ligue cette saison. Pas de quoi leur donner une tête d’énorme favori surtout qu’aucun ne dépasse les 13 points de moyenne.

On peut également citer Steven Adams qui a fait une belle saison à Milwaukee en prenant le spot de pivot titulaire et en poussant Brook Lopez à Philadelphie. Mais le bilan des Bucks n’est pas non plus reluisant.

CJ McCollum avait montré de belles choses durant son début de saison aux Raptors mais son transfert chez les Clippers lui a fait perdre du temps de jeu et sans doute l’espoir de finir ROY.

Pour finir Nerlens Noel et Mason Plumlee ont leur mot à dire. Le premier affiche des belles stats pour son jeune âge dans une équipe en pleine reconstruction tandis que le second a permis aux Sixers de faire une bonne saison en apportant tout sa polyvalence dans la raquette.

Pour continuer de rêver je vous laisse aller consulter les stats de ces futurs all-stars -> http://www.wonba.fr/stats/rookie-leaders-2/

J’ai failli oublié de vous donner le vainqueur.

Et c’est le meneur des Rockets, Michael Carter-Williams qui remporte le trophée