FRANCE 98 ou ORLANDO 2001

A l’Est la finale de conférence annoncée est enfin là : Orlando – NY.

Suite logique ou ces deux équipes ont survolé la conférence Est comme jamais. Oui, mais…

Tout ne fût pas si simple pour NY avec les terribles Wizards et pour Orlando dont le parcours rappelle celui de France 98. J’en profite tant que je suis en lice, et je m’explique:

1. La phase de Poule

En 98, l’équipe d’Aimé Jacquet assure trois victoires en poule pour sortir brillamment en huitièmes de finale.

Orlando c’est un peu pareil avec une SR exemplaire, finissant meilleure équipe de la ligue avec un pourcentage de victoire chiraquien (seulement en 2002): 82%

2. Les huitièmes de finale

France 98 c’est une victoire en prolongation face à un Paraguay pourtant pas brillant jusque là mais pugnace au possible dans ce match. c’est Laurent Blanc chargé de diriger la défense qui libère les bleus.

Orlando 2001, c’est un 4-1 vs Philadeplhie mais très flatteur avec des victoires serrées dont deux après prolongations…et un duo Fortson-Feick, plutôt voué à défendre, qui sort des stats très intéressantes.

3. Les quarts de finale

France 98 joue l’Italie (hargneuse) qui joue le 0-0 et y parvient. Victoire aux pénos pour les bleus (Di Biagio rate le dernier péno rital, alors que Blanc encore lui met le sien), la pièce est tombée du bon côté. La chatte …et mi cantare.

Orlando 2001 affronte les hargneux Celtics qui volent des ballons comme les italiens les montres et les voitures. 4-3, avec +4 au dernier match, c’est un peu comme les pénos. Payton le chauve Di Biagiesque ne peut pas tout, et une fois de plus le duo de PF Feick-Fortson fait des étincelles comme Lolo. Orlando gagne au physique.

L’autofiction est un style de littérature à la mode, aors passons maintenant au rêve pour la suite:

4. Voici enfin les demi finales

France 98 est mal barré avec les croates tricheurs et surtout talentueux. Moins d’une mi temps à jouer et Suker semble avoir donné un avantage décisif aux croates, les attaquants français ne sont pas bons. Oui, mais Tutu est là plante un doublé parfaitement impropable. Blanc est expulsé un quart d’heure avant la fin, mais on tient bon.

Orlando 2001 souffre face au talent supérieur de Kidd qui a un boulevard face à lui et de Webber le mvp des PO. oui, mais la force d’Orlando c’est son collectif et m^me à 2-1 voire 3-1, ce n’est pas encore fini. Et des joueurs peuvent sortir de l’ombre et prendre feu sur de courtes séquences comme Mobley, Hudson, jusque là peu visibles. Bon allez, 4-3 malgré la blessure de Feick au dernier match; on signe of course.

5. Finale

France – Brésil. Ouahou. Le brésil est la référence inc ontestatble du football avec gronaldo, meilleur joueur du monde et d’autres stars. ça va faire mal malgré l’avantage du terrain et le collectif rôdé des bleus. Ben non, 3-0 ahurissant ! Sans Blanc, Leboeuf a assuré. Gronaldo victime d’un e intox alimentaire (pfffffff, on s’en fout).

Les Lakers se dressent sur la route d’Orlando avec un shaq monstrueux en fin de saison et en PO et le lieutenant Kobe enfin dominateur en PO. 9a semble compliqué pour Orlando, et pourtant: SWEEP dans les dents des Lakers de DON. Aussi inexplicable que le 3-0, on profite d’être enfiction pour y aller gaiement.

Et puis, cerise sur le gâteau de cette analogie : Aimé Jacquet, coach assez particulier et injustement détesté jusque juin 98 d’un côté et Burle qui porte les même survets qu’Aimé mais a en revanche toujours ses 2 testicules.