Urbs in Horto

Urbs in Horto

Dans un monde ou les idéaux n’ont plus place, où les convictions disparaissent, le sacré se fait rare.

Le rouleau compresseur capitaliste (si cher a notre ami Dedz communément appelé « Tristesse ») écrase de tout son poids les désirs d’utopie,

Le consommateur moyen, nom usuel de l’esclavage moderne, cherche son réconfort dans la sueur et le sang, l’identification abstraite, exutoire des travers communautaristes plus communément appelé « sport »

Ainsi les êtres bodybuildés, survitaminés, élevés pour gagner, passent de consommateur moyen à dieux vivants, véritables personnages de mythologie.

Parmi les élus, il en est un au dessus des autres, tel Zeus régnant sur l’Olympe, il porte un numéro fétiche, neuvième nombre premier et longtemps après ses retraites on parlera encore de ses exploits passés, de sa fièvre miraculée, de ses trophées soulevés et de sa langue pendue à souhait.

Son nom, son histoire, est profondément lié a sa ville adoptive, le soir de la draft 84 quand Rod Thorne observe les blazers effectuer le plus gros fail de l’histoire du sport un sourire vicieux se dessine sur son visage, RodneyKing va sélectionner sa majesté, et l’histoire d’une ville va totalement changer.

La suite tout le monde la connait…

Une fois sa majesté retirée des paniers, la ville perd son âme, sa fierté…

Les espoirs d’un royaume résident dans celui qui le construit, le façonne, et la valse des bâtisseurs n’aide pas à rassurer le peuple rouge.

Le dernier venu, bourlingueur reconnu, de Boston a San Antonio a déjà essayé de posé son cul.

Entre promotion farfelue, l’éloignant de notre réalité chérie que tout nouveau GM se doit d’apprécier et son don pour le passage de pommade, on oublie souvent que ce monsieur est tout de même l’inventeur du glissage de pilules (vous excuserez mon faible appétit à utiliser la tristement célèbre recette lyonnaise)

Première semaine aux commandes, et premières surprises de taille, l’excellent travail de son prédécesseur Jipe, le roi des jeux de mots en bataille, est tout simplement haché menu, façon corned beef barbecue. Le sauteur fou, le meneur blanc aux gestes blacks, la gâchette de feu tous plient bagages direction d’autres cieux.

Mais c’est la que tout commence, la terrible aventure, l’inconnue sublime, l’ailier fort blanc sachant shooter, s’écartant sans arrêt dans ses vertes années.il lui faut planter sa tente dans le jardin de sa majesté, planter des bandrilles de loin ou de prêt mais jamais his airness ne sera oublié.

La devise de Chicago : « Urbs in Horto » La ville dans un jardin

Alors laissons Bob cultiver son jardin… et s’il lui reste un chouia de ce qui semble le rendre si heureux… et ben moi… j’en voudrais bien un peu…