Spurs 2004 : 2004astrophe ?

Pré-saison 2004 : les spurs s’apprêtent à attaquer tranquillement la nouvelle saison qui va s’ouvrir.

L’intersaison a été calme à San Antonio.

Jipepovich s’est économisé sous la canicule texane en se contentant de re signer le vétéran Blaylock qui repart pour ce qui sera sans doute sa dernière saison ainsi que sa Rose des sables à 8,1 M$. L’équipe n’a quasiment pas évolué par rapport à l’année précédente soldée en ½ finale de conférence par un méchant coup de balai du chateux de l’ambitieux voisin texan. Une belle place en saison régulière s’annonce pour cette nouvelle année mais sans réel espoir de bague, soyons clair.

jipepovich s’activant pendant la présaison

Les nouveaux jeux de maillots sont encore dans leur emballage plastique, les vestiaires fleurent bon le Cif ammoniacal et le parquet de l’AT&T Center dont le téléphone sonne encore dans le vide laisse échapper de douces odeurs de Terra de Johnson.

C’est alors que sur un coup de tête qui ferait passer Brandao pour un petit anneau qui vient de naître, notre Gentil Manager sort de sa torpeur et prépare l’impensable : Dream Team, Mr Fundamentals, le génie de San Antonio va en effet quitter le navire que l’Amiral avait déjà délaissé 2 années plus tôt.

Quelle moule a donc piqué Jipépovich ?

Ce dernier qui n’a décidément plus les pieds sur les épaules est même obligé de monter un deal complexe à trois pour réaliser son forfait ! Les brames en tombent !

Dream Tim plie donc bagage au plus grand bonheur de Burle qui a monté ce jour-là un chapiteau qui donnerait le vertige à Joséphine son ange gardien.

Et que voit débarquer l’AT&T Center en retour : Pollard le gros travailleur sous-côté, Stoja le globetrotter serbe et le polyvalent prospect français Diaw de savoie.

Pas de quoi faire lever les founes diront les + sceptiques !!!

Suite à cette décision assez incompréhensible, Jipépovich est raillé par ses collègues Gentils Managers. Sa maison est sous protection policière h24 alors que les fans en colère réclamant sa démission veulent en découdre. Son nouveau 4×4 flambant neuf, un magnifique Talbot Rancho de 75CV est même caillassé alors qu’il fait un crochet au 7-Eleven pour s’acheter une bouteille de William Peel, son dernier ami.

le dernier ami de jipépovich

La capitaine des cheerleaders des spurs, qui n’a pas sa langue dans sa bouche dira à un journaliste de Playboy venu l’interviewer : « on savait que Jipépovich n’a pas inventé le fil à couper l’eau chaude, mais trader Tim au Magic Johnson d’Orlando c’est le pompon ! »

S’il est vrai que Jipépovich a réussi à rajeunir son effectif avec les arrivées de 3 joueurs de qualité de moins de 30 ans ce qui est plutôt positif pour l’avenir, il n’en demeure pas moins vrai que les débuts des spurs sont hésitants et l’équipe moins performante que l’année dernière.

Les Spurs se remettront-ils du départ de Duncan ?

« C’est à la fin du bal qu’on compte les bouses » aime à dire Jipépovich qui semble quand même se demander s’il ne s’est pas chié dessus mais qui espère que la routourne va tourner en PO cette année !

Mais il semblerait que la Direction des Spurs s’active encore en coulisse pour modifier l’effectif ; quelle surprise réserve-t-il aux fans des spurs dont la ferveur reste intacte malgré le départ de Duncan ce qui ravie d’ailleurs Jipépovich : « C’est beau de voir l’AT&T Center qui est toujours plein à domicile comme à l’extérieur ».

On se rassure comme on peut…

le nouveau conseiller en communication de jipepovich