Saison 3, épisode 3

Mathématiquement, tout reste possible, mais il faut néanmoins reconnaitre que la 3ème place nous semble promise : Orlando est à -4 matchs, Boston à +10 matchs et Chicago dans l’autre division.

L’objectif de début de saison de finir dans le haut de tableau est donc bien réalisé, et ce, malgré la blessure de notre double MVP, Jason Kidd, auteur une nouvelle fois d’une saison énorme (22.2 pts, 10.6 ast, 6.6 reb, 47.4 % FG, 27.6 de ranking) qui prétendra à un nouveau titre de MVP. On espère sincèrement que sa blessure ne lui fera pas perdre son type.

Autre satisfaction, Erick Dampier. Et non, ce n’est pas Dampier qu’il est le meilleur, mais Erick s’est bien battu. Il a manqué de réussite aux tirs (41 %) et après s’être considérablement fâché avec son tir, ils devraient se réconcilier.
Très important dans l’équipe, il se reposera sur la prochaine vague et sera en sortie de banc. « Ce n’est pas une sanction, on veut qu’il soit frais comme un gardon pour le tournoi final » déclarera son GM Modjo, après une partie de rami bien indécise.

De ce fait, on a rien trouvé de plus gégé mais c’est bien Matt Geiger qui prendra la place de titulaire pour la prochaine vague. Quelques mots de l’intéressé : « Ohoh c’est génial, je suis comme un cochon dans la merde. » Inutile donc de préciser qu’il faudra que le grand Matt se focalise sur ce qu’il sait faire.
(blanc)

Malgré une ligne de stats digne d’un McLeod (Tim Duncan quoi), Chris Webber n’a pas reçu la moindre distinction de Player of the week, et ce, malgré le record du nombre de rebonds pris dans un match battu, avec 26 prises ! « Le rebond, c’est moi. Erick est parfois distrait par les pommes pommes, alors, bon eunuque que je suis, je me sacrifie et je vais les chercher tranquillou pépouze. »

Notre point faible ensuite est bien le poste d’ailier. Difficile de trouver un titulaire régulier, George McCloud est trop souvent dans les nuages, Desmond Mason est encore rookie et trop tendre, Larry Hughes est quant à lui trop juste physiquement et Gary Trent est tout le contraire (trop fat). Du coup, on alterne, on cherche encore des solutions, mais on ne trouve pas. On va avoir du mal face à Antoine Walker… Espérons qu’il ne dégaine pas trop vite.

Jason Terry, après son insertion au poste de meneur suite à la blessure de Kidd, se débrouille comme il peut. Il alterne également le bon et le moins bon, et comme par magie, quand il est bon, on est bons.

Encore 16 matchs pour cloturer cette superbe saison pleine de rebondissement, mais le spot #3 semble difficilement pouvoir nous échapper.

Petit mot du GM pour finir : « Cette saison est fantastique. A l’Est comme à l’Ouest, rien n’est joué. Personne ne se distingue réellement, tout le monde a son mot à dire. Le niveau a été très relevé. Le titre sera difficile à aller chercher et le vainqueur devra être un fin tacticien. Côté New York, nous allons nous assurer que Webber et Hughes resignent dès l’ouverture des resignature au 1er day des Playoffs. On compte sur eux, on n’en serait pas là sans eux. »