Run and Gun’s & Roses

Le retour de l’analogie musicale de Burle.

Alors, si je progresse légèrement dans l’aspect hors du temps des groupes que j’évoque en ne retournant que dans les années 90 (après Queen, Led Zep…), force m’est d’avouer que l’on y perd en qualité. Mais pas forcément en résonance marketing. Les jeunes GM au moins connaissent (à minima) de nom les Gun’s & Roses.

1^er album : Live ?!*@ Like a Suicide

 Non, Burle, non, ça fait mal !

La saison 2005 commençait avec le goût amer de l’échec au game # 7 face aux futurs vainqueurs de Toronto. Malgré un 5 all star, malgré la faiblesse très passagère des Knicks. Les portes de la gloire semblaient ouvertes. Et bien non. Un fois de plus. Envie de quitter wonba ? Oui. Mais on renoncera au suicide, quand, au bord de la fenêtre, on se dit que ça devait faire vachement mal au moment de l’impact. Comme le premier album des Gun’s & Roses, ce passage à vide passa relativement inaperçu, à part peut être qq fans de la première heure.

2ème album : Appetite for Destruction (et G N’ R Lies)

On a eu envie alors de tout casser, de faire table rase pour recommencer. Mais d’autres venaient de le faire, et brillamment. Alors outre le risque inhérent à cette stratégie, cela semblait d’autant plus fou qu’elle était nouvelle pour Burle et qu’il ne devrait rester que des miettes de jeunes à popotentiel. Et là, la décision la plus courageuse : pas de trade. Attention, je ne dis pas , pas de tentative, je dis pas de trade. En effet, Burle a été proche de craquer pour de nombreux trades perdants por le plaisir de traiter, mais non, il a su résister. L’aléas des PO est tel que cette équipe a encore une chance cette année. Welcome to the jungle, c’est la devise des PO. Tout y est possible. Il faut le courage de l’assumer et ne surtout rien faire. Cette stratégie est un succès phénoménal au box-office. La SR se déroule très bien. On a l’illusion que les Magics ont une des meilleures équipe de la ligue, alors on enchaine.

3ème album : Use your illusion I & II

L’équipe tourne. Le compte en banque est plein. C’est bon pour les GnR et pour les Magic. Comme un symbole, le groupe sort une reprise mythique de Bob Dylan avec un Knockin’ on Heaven’s Door qui semble avoir été écrit pour ce groupe et symbolise si bien les ambitions insatisfaites de Burle. A part quelques personnes âgées comme Bobcousy et Madmatt, le public recconnaitra même que cette version est encore meilleure que l’originale. On commence alors à imaginer un groupe dominant, comme Queen. Mais l’hommage à Freddie Mercury et son duo Axl Rose/Elton John montrera les limites de cette ambition. Comme le duo Bibby/Duncan qui cale sur les jeunes pousses de NY avec 2 fessées en SR.

4ème album : The Spaghetti Incident ?

L’album de l’infirmation. Le groupe ne convainc pas et les tensions se multiplient. Duncan se prend pour Axl Rose puis pour Malik Rose et tout part en co****es. Il ramène son pote Sean Elliot, puis l’amiral sur des béquilles. Wesley Person s’occupe des serviettes. Bah oui, Person veut s’en occuper. Les fans fuient, les victoires aussi. Les pâtes ne sont pas fraiches on dirait.

5ème album : Chinese Democracy

Un titre insipide pour un album qui l’est…probablement. On ne sait pas en fait puisque personne ne l’a écouté. Duncan vs Yao ? Peut être. Triste fin pour une équipe qui était en haut des charts.

Bilan :

Un pincée de talent, quelques louches de chance, et un marketing monstrueux. Les succès ne sont que ponctuels. Cette franchise ne marquera pas l’Histoire.