Les trophées : Toni, Alonzo, Tom et Kevin

Si vous passez de temps à autre sur BasketSession, vous connaissez le principe des Trophées, ce merveilleux article quotidien (ou presque) complètement délirant qui compare des événements NBA à… n’importe quoi, en fait. Voici une petite tentative de l’adapter à WoN qui revient sur les meilleures performances de la vague 3.

(NB côté événements « réels », je considère qu’on est en 2013, c’est juste impossible sinon)

Label Davor Suker du Croate qui plante : Toni Kukoc

Créateur de génie, véritable artiste de la balle, Kukoc n’a jamais été connu pour ses talents de scoreurs. L’an dernier, au sein d’une équipe des Bulls sinistrée, il ne valait que 21.8 points par match. Bon, c’est respectable, sans aucun doute. Mais personne ne le classe dans la même catégorie que Shaq, C-Webb ou même AI. Sauf que cette saison, Kukoc est monté en régime : 24.2 points par match, ce qui le place en sixième position des meilleurs marqueurs de WoN, derrière Shaq, Zo, AI, Olajuwon et Garnett – que des immenses stars. Encore plus fort, il y a quelques jours, le grand Toni prend complètement feu face aux Knicks du MVP sortant Jason Kidd avec le plus gros total vu cette saison : 46 points à 16/24 !

Un Croate qui plante autant, forcément, ça nous évoque Davor Suker, le meilleur buteur du Mondial 1998.

(un conseil, coupez le son)

Label Gandalf dans Le Seigneur des Anneaux du mec qui ne laisse rien passer : Alonzo Mourning

Deuxième marqueur de WoN, troisième au ranking derrière le duo Shaq/Olajuwon, Mourning fait incontestablement partie des tout meilleurs joueurs de la ligue. Au début de la vague 3, ce sont les Timberwolves, qui alignaient pourtant à la fois Chris Webber et Kevin Garnett, qui s’en sont rendu compte en se faisant piétiner par Zo : 41 points à 15/27 et 17 rebonds ! Comme si ce n’était pas suffisant, Mourning était en mode « block party » et a repoussé pas moins de sept tentatives adverses. Il faut dire que les contres, c’est un peu sa spécialité. Avec 3.3 blocks par match, il est tout simplement le numéro 1 de WoN dans ce domaine.

Un autre qui défend plutôt bien son camp contre un adversaire en feu, c’est Gandalf. Et quand il dit qu’on ne passe pas, on ne passe pas.

Label Bruce Willis du mec vraiment trop payé mais qui assure : Tom Gugliotta

OK, Gugliotta a un contrat affreux. Bon, 8M$ l’année, c’est toujours deux fois moins que ce que touche Juwan Howard ! Le tour, pour un bien meilleur apport… Après une saison à 14.2ppg et 8.7rpg, Gugliotta tourne cette saison à 15.0ppg et 8.4rpg avec une adresse correcte (45.1%) et se permet quelques coups d’éclat, comme à Houston : 29pts à 11/13, 9rbds, 5asts et un ranking de 41 ! Bon, à part ça, il ne défend pas vraiment, mais ça n’a pas l’air d’être la préoccupation principale de son nouveau GM.

Côté cinéma, dans la catégorie acteurs un peu trop payés, Bruce Willis est connu pour demander des cachets particulièrement élevés. Il aurait ainsi touché 25M$ pour Die Hard 4 puis 10M$ pour Die Hard 5… Deux films qui ont respectivement rapporté 380M$ et 305M$ à leurs producteurs ! Comme Googs, Willis est cher mais il assure. Mais, comme Googs, viré de Phoenix puis de NY à cause de son salaire, Bruce Willis tombe parfois sur des interlocuteurs inflexibles. Après avoir demandé 4M$ pour Expendables 3 à Sylvester Stallone, Willis s’est aussitôt fait virer du film ! Dommage. Schwarzy et Willis dans une Smart, c’était quand même mythique.

Label Tom Hanks dans Seul au monde du mec qui a du mal à croire qu’il a enfin de la compagnie : Kevin Garnett

Depuis plus d’un an, Kevin Garnett était absolument tout seul dans l’équipe des Wolves. Seul au fin fond du Minnesota, à claquer des stats monstrueuses pour rien. Et puis d’un coup, Chris Webber, Scottie Pippen et Mark Jackson ont débarqué ! En une seule fois, ça faisait un peu trop d’émotions pour Garnett. Après un match complètement raté à domicile face à Mourning, il a fallu que les Wolves prennent la route jusqu’à Atlanta pour que Garnett comprennent l’opportunité qui s’offre enfin à lui. Résultat : 25pts à 12/23, 19rbds et surtout 8asts pour partager avec les camarades.

Dans Seul au monde, Chuck Noland, le personne joué par Tom Hanks, a lui aussi un peu de mal à se faire au fait qu’il n’est plus tout seul sur une île déserte au milieu du Pacifique. Surtout quand il rencontre une jolie rousse avec son chien.