Goy versus Wild

Le Canada est un pays fantastique.

Autrefois Britannique, avec une partie autrefois Française, il est aujourd’hui aux mains des Américains. Ce multiculturalisme plébéien va de paire avec sa faune et sa flore très diversifiée. Entre régions perpétuellement enneigées, villes usines vouées à la superproduction capitaliste, vastes forêts peuplées de caribous, petits villages de bucherons, grands lacs et chutes d’eau propices à y tenter un saut en tonneau, le Canada est un formidable pays ou l’homme fait communion avec la nature.

L’équipe de basketball de Vancouver, les biens nommés Grizzlies, n’échappent pas à la règle. Leurs joueur sont mis humains mi bêtes. Alonzo Mourning et David Robinson sont des bêtes de la nature avec des capacités sur-humaines. Brevin Knight dispose d’un physique également plus proche de l’animalité que de l’humanité. Glenn Robinson a parait il des organes génitaux comparable à ceux d’un grizzlie ou de feu Raspoutine. Et Biboum, nous le connaissons tous. Un vrai carnassier, qui telle une hyène approche de sa proie en promettant de ne rien laisser aux autres.

Seulement, la réalité est un peu plus compliqué.

Face aux sauvages du Canada, se dressent des villes entières d’humains bien décidé à ne pas se laisser dominer de la sorte. C’est le cas des écuyers de Sacramento. Longtemps pitres de la grande ligue, les anciens gueux devenus écuyers ( cf dernier article ) ont cette année le droit de jouer les playoffs.

« Que du bonus » disait le charismatique Dedz lorsque l’on l’interrogeait sur les playoffs.

Arracher un match aux griffes des Grizzlies, cela aurait dèjà été un grand exploit dont nos jeunes pousses pourraient être fier. Mais mener 2-1, c’est un pied de nez inespéré.

Pourtant, les performances individuelles ne sont pas glorieuses. En ce début de série, Iverson fait dans la charité ( 6to/game). Jason Richardson ne parvient pas à mettre dans le trou face à la pornstar Doug Christie. En fait, seul le soldat de la terre du milieu, Wang Zhizhi, parvient à sortir des matchs plus que décents qui nous permettent à chaque fois de l’emporter sur le fil.

Les Grizzlies vont ils hérisser le poil et finir par l’emporter?

Ou vont ils se faire mater par de vulgaires écuyers ?

Toujours est il que quelque soit l’issue des prochains matchs, Dedz pourra s’endormir heureux d’avoir fait peur à plus grand que lui, et ses joueurs pourront sortir grandi d’une telle première expérience postsaison !