Une saison à Detroit

Après cette première saison dans la ligue, il est temps pour le GM des Pistons de faire un recap (un peu tardif) sur le parcours de son équipe. Dès la présaison, les journalistes ont prédit les Playoffs pour la franchise du Michigan, ce qui mettait un peu plus de pression sur une équipe en reconstruction après la période des bad boys.

Contre moi si tu peux
Contre moi si tu peux

Sur la saison : La franchise du nord est des Etats-Unis a présenté durant la saison 1998-1999 un 5 majeur : Lindsey Hunter – Jerry Stackhouse – Grant Hill – Jerome Williams – Isaac Austin. Chaque joueur ayant un rôle bien précis : rebonds pour Williams et Austin, scoring pour Stack et Hunter et le tout orchestré par Grant Hill.

Le SF drafté en 1994 par Detroit, a fini meilleur ailier de la ligue et a bien évidemment terminé dans la First All-NBA. Ses stats sur la saison sont de 18,1 pts, 7,1 rbs, 5,1 ass et 1,7 stl. Il est l’idole de tout le Michigan et pour rien au monde, les fans des Pistons ne veulentle voir partir. Le rappeur est un des plus grand fan de Grant Hill

Le rappeur est un des plus grand fan de Grant HillAprès des résultats en dents de scie toute la saison (où d’une vague sur l’autre, les gars de Motown se baladaient au classement entre la 10ème et 7ème place), l’équipe fini avec un bilan de 42 victoires – 40 défaites, ce qui leur permetta de finir avec un bilan positif. Mais le plus important, c’est que Detroit obtenait le 7ème post à l’Est, au nez et à la barbe des Bulls et donc allait jouer les Playoffs. Sur les Playoffs : Un beau duel entre les Pistons et les Celtics, s’offrait donc à l’horizon pour ce premier tour des Playoffs. Les petits gars verts de la Charles River étaient forcément favoris avec des gars comme Payton, Pierce, Divac dans leurs rangs. Mais la postseason c’est la période qui révèle les grands champions. Et pour ceux qui en doutaient, Grant Hill est un grand champion. A lui tout seul, il a fait douter le collectif bien huilé des Celtics. Il finit sa campagne avec la 7ème meilleure évaluation de la ligue (23,8), une 4ème place au niveau du scoring (23,3pts) auxquels on ajoute 6 rbs et 4,5 ass. Sans oublier sa fabuleuse précision au shoot avec plus de 53% de réussites (1er).

Hill visant toujours plus haut
Hill visant toujours plus haut

Malheureusement pour lui, le basket est un sport qui se joue à 5 vs 5 et il n’a pas pu sortir l’autre grande franchise mythique de la ligue. Au final 4-2 pour les C’s. Au revoir les gars, passez de bonnes vacances et à l’année prochaine !!! Sur l’intersaison : Jerome Williams, auteur d’une saison convaincante (9,8 pts et 8 reb en 26,2 min et une moyenne de 14,2 pts en PO) a décidé de prolonger chez nous, c’était le seul joueur FA que l’on souhaitait conserver. Ayant hérité d’un pick très bas (choix n° 19), les dirigeants ont préférés faire une croix sur cette cuvée, vu que les Ginobili, Kirilenko, Brand et leurs copains ont été pris d’assaut. Ainsi, contre un 2nd tour de draft et un peu de cash, les Pistons ont économisé un salaire rookie et cela leur offre une enveloppe de quasiment 10M pour la free agency. La free agency ? Parlons-en. Le secteur intérieur est le point faible mais il n’y a que très peu de PF ou C de bon niveau, qui sont disponibles. C’est pour cela, que ce sera des joueurs extérieurs qui seront approchés durant l’intersaison et il se murmure de plus en plus que Stackhouse pourrait faire ses bagages contre un intérieur déjà habitué aux joutes de la ligue. Pour Beantown, sa mission est claire, continuer à emmener Detroit en PO pour la saison prochaine , tout en améliorant le bilan de l’équipe.

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