Milwaukee Bucks 01/02 : De belles promesses !

BucksBucks

Il y a maintenant un an personne ne croyait vraiment en ces jeunes Bucks, qu’on voyait plutôt au fond de la conférence Est, mais le GM Iversony a voulu croire en eux, disant l’équipe armé pour disputer les Play off, provoquant l’ire de ses collègues. Il est vrai que le début de saison fut difficile puisqu’au premier tiers de la saison, la franchise affiché le bilan peu glorieux de 13 victoires pour 18 défaites.

Manu Ginobili, le génial mais timide arrière argentin, était mis à feu & à flamme par les fans des Bucks, et peu de temps après il s’en est suivi son transfert du coté des Hornets, profitable aux deux parties, puisque « El Manu » s’est imposé comme un élément majeur du coté des frelons alors que de notre coté, nous avons su redresser la barre. En effet, lors du deuxième tiers de la saison, nous avons affiché un bilan de 18victoires pour 9 défaites

« Arenas se prend le mur mais conduit tout de même l’équipe vers les Play Off! »

Arrière en NCAA, beaucoup de spécialistes se montrèrent  douteux en les capacités à Gilbert Arenas à driver. Des doutes qui se confirmèrent en début de saison, tant Arenas semblait intimidé sur le parquet, mais heureusement cela ne dura pas, et très vite, il  haussa son niveau de jeu afin de s’imposer comme le leader offensif de l’équipe. La confiance aidant, l’agent 0 est devenu l’un des meilleurs scoreurs dans la catégorie des meneurs de jeu (17,3pts, 4ème derrière Iverson, Kidd & Payton, rien que çà!) dés sa saison rookie avec des pourcentages à faire pâlir bien des compères (47% au tirs, dont 40% à 3pts). Des pourcentages qui était au dessus des 49% il y a encore quelques semaines, mais comme beaucoup de rookie, Arenas s’est heurté au « rookie wall » en fin de saison subissant le contrecoup physique d’une très longue saison NBA. Moins en verve offensivement durant le dernier tiers de la saison, il a tout de même su driver l’équipe au mieux en se concentrant plus sur la création collective, distribuant des caviars pour ses coéquipiers (7 par match durant cette période, 6,3pds sur la saison).
S’il y a bien un joueur qui a su se relancer dans le Wisconsin, c’est bien l’arrière Ricky Davis. Agé de 22ans, depuis son arrivé en NBA, il est victime de sa réputation de joueur ingérable, malgré un talent certains, il a souvent été mis sur le banc jusqu’à son arrivé à Milwaukee, où George Karl a décidé de faire de lui le titulaire au poste 2. Défenseur hors pair, il est un vrai sangsue pour ses adversaires qui s’y cassent régulièrement  les dents , et il vient de réaliser une seconde partie de saison de très de bonne facture avec notamment un apport offensif plus intéressant qu’à l’accoutumé grâce à un entrainement spécifique Jump Shot. « Chouchou » du GM qui aime en lui sa combativité et son activité sur un part, il fait partie du projet mis en place par la direction pour les années à venir.

Son ex coéquipier des Hornets, Gerald Wallace a lui montré plus de difficulté à s’adapter à son nouvel environnement, il faut dire qu’à 19ans seulement, il n’est pas facile de changer deux fois de ville en l’espace de quelques mois. Rookie doté de qualité athlétique hors-norme, G-Force est pour le moment encore très brut en attaque, la faute notamment à un shoot extérieur beaucoup trop défaillant pour le moment (40,6% au shoot dont 28% à 3pts), néanmoins il a su se montrer indispensable sur le terrain grâce à l’énergie qu’il apportait, notamment dans le domaine défensif (1,7int-1,4blks) et il a réalisé une première année tout à fait convaincante.

 Chaque année, on se demande où va s’arrêter Adonale Foyle, lui le besogneux intérieur qui était promis à une carrière de bûcheron dans la ligue avant d’y arrivé , ne cesse depuis de monter petit à petit dans la hiérarchie des postes 4.

Toujours aussi présent dans le domaine défensif  (10,3rbs-1,6blks-1,1int), Foyle s’est également comporté comme un parfait lieutenant offensif en scorant 16,2pts à 46,2% par match, imposant match après match sa puissance dans dans la raquette à défaut d’avoir une palette offensive digne d’un Tim Duncan.

Il a formé avec Jamaal Magloire l’une des raquettes les plus complètes de la conférence Est. Il faut dire que son compère canadien n’a pas été en reste cette année, en effet, alors qu’il dispute seulement sa deuxième saison dans la grande ligne, Magloire tourne à près de 13pts-10rbs de moyenne, qui, à l’image de l’équipe, a su monter crescendo tout au long de la saison régulière jusqu’à LA TUILE!

« LA TUILE »

 En effet, alors que Jamaal commençait à accumuler les grosses performances, il s’est malheureusement blessé pour le reste de la saison, un coup dur pour l’équipe en vue  des Play Off et pour le jeune homme qui était donc en pleine forme.

C’est donc le 6ème homme de luxe de l’équipe Raef LaFrentz qui a fini la saison dans la peau du titulaire au poste 5, lui le pompier de service a su une nouvelle fois répondre aux attentes du staff, remplacent parfaitement Magloire, ce qui ne s’en ressenti pas trop au niveau des résultats sportifs malgré la perte de la 4ème place dans les derniers mètres du sprint final.

Cette bonne saison est également à mettre au profil d’un banc plutôt performant, car en plus de LaFrentz qui était un candidat crédible au titre de 6ème homme de la saison, nous avons pu compter sur les apports intéressant d’Anderson, Williamson, Childs voir même Simpkins. Le premier nommé était arrivé dans la peau d’un titulaire après sa formidable saison dernière du coté des Wizzards , mais il n’a jamais vraiment su trouver sa place au sein de l’effectif, la cause à un jeu offensif beaucoup trop inconstant. A 34ans, il lui sera sans doute difficile de décroche un contrat à hauteur du dernier (7M$ la saison) après cette saison compliquée. Corliss s’est lui de nouveau comporté comme un très bon joker en sortie de banc tout au long de la saison gràce à son impact offensif (7,2pts en 16min), il nous a souvent sortie de quelques pétrins dans certains matchs où nous étions en difficulté.

Chris Childs a lui ressuscité du coté des Bucks. Coupé en tout début de saison, on le disait fini, des rumeurs l’annonçaient même proche de s’engager en France, dans les petits clubs de l’ASVEL ou la JDA Dijon, mais finalement Karl lui a tendu la main et lui a offert l’opportunité de retrouver du temps de jeu en NBA derrière Arenas. En bonne forme physique malgré ses 33 printemps, il a ainsi montré à ses détracteurs qu’il n’était pas fini, et qu’il en avait encore sous la semelle en réalisant quelque beaux cartons en sortie de banc. Ouf, il n’aura pas à vivre sur Lyon!

BILAN FINAL : 46-36 (6ème place à l’Est)

STATISTIQUES BUCKS

Capture

 

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PLAY OFF : « Il restait un pépin dans la pomme »

VS

Arenas VS Kidd : Un duel qui a vite tourné court.

Cette opposition Milwaukee Bucks VS New York Knicks était également un moyen de voir un duel entre le meilleur meneur rookie et le meilleur meneur « tout court », seulement celui-ci a vite tourné court comme la série d’ailleurs … Arenas en souffrance sur la série (12,8pts à 37,5%-5,6pds-4,4to), il aura fallu un très bon Foyle (17,8pts-10,8rbs en 28min) pour quelque peu faire douter les Knicks lors des 3 premiers matchs (2-1), mais malheureusement Ricky Davis n’a pas su complètement freiner Kidd, et son repositionnement en tant que meneur a totalement désorganisé l’attaque (9,6pts-6,6rbs-4,2pds mais 5 To en 36min). Une nouvelle fois, nous avons pas pesé bien lourd face à NY, et il est vrai que l’absence de Magloire dans la raquette nous a été très préjudiciable, surtout que Raef LaFrentz (6,8pts à 28%-8,8rbs en 23min) n’a jamais su faire opposition à Chris Webber dans la série.

Série gagné par les Knicks : 4-1

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« ET MAINTENANT? »

Et maintenant que la saison est terminée, que les Blazers ont remporté le trophée Larry O’Brien (encore félicitations à Nico & sa troupe), quels sont les objectifs du club pour la saison prochaine ou comment s’y prépare t-on ?

Déjà il faut passer par la case Draft, seulement cette année le GM avait décidé de se débarrasser de ses deux picks (18 & 19) afin d’avoir plus de marge de manœuvre à la prochaine Free Agent, néanmoins le club a souhaité miser sur des joueurs drafts au second tour, qui d’un point de vue financier ne coûte que très peu.

– Choix 32 : Ronald Murray

Age : 22ans

Taille : 1m91

Poids : 91kg

Université : Shaw University

Poste : Meneur de jeu/arrière

Statistique 01/02 : 23,5pts-6,3rbs-6,5pds

Description  : Surnommé « Flip », Muray est ce qu’on appelle souvent dans le basket moderne, un combo-guard, un joueur pouvant aussi bien jouer au poste 1 qu’au poste 2. Rapide comme l’éclair, il vient d’être élu meilleur joueur de la NCAA II suite à une saison dantesque d’un point de vu individuelle. Malgré des qualités de slasher évidente, Murray devra travailler dur notamment dans son tir extérieur, s’il veut se faire une réelle place en NBA.

– Choix 47 : Casey Jacobsen

Age : 21ans

Taille : 1m98

Poids : 98kg

Université : Stanford

Poste : arrière

Statistique 01/02 : 21,9pts-4,5rbs-3,5pds

Description  : Casey Jacobsen sort de la prestigieuse université de Stanford, plus réputée pour son niveau scolaire que pour son basket, où il s’est imposé comme le leader de l’équipe cette année, emmenant les siens à la marchmadness. Arrière athlétique et doté d’un bon QI Basket, Jacobsen est un attaquant complet capable d’aussi bien attaquer le cercle que d’envoyer une flèche à longue distance, qui semble avoir les qualités nécessaires pour devenir un joueur correct à terme en NBA, mais pour cela il faudra qu’il s’implique plus dans la tâche défensive.

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Et la Free Agency alors ? Ce n’est un secret pour personne, la franchise dispose d’une marge salariale très conséquente (22m$), et la question est donc : « Sur qui mettre cet argent? »

Paul Pierce ? C’est de loin le meilleur joueur de cette free agency, et il ne serait donc pas étonnant qu’il reçoive un contrat en provenance du Wisconsin, où il pourrait devenir le leader d’une équipe pleine d’avenir et deja compétitive. Mais c’est sur que la concurrence sera rude.

Raef LaFrentz ? Les Bucks veulent garder leur 6ème de luxe, mais les premières prétentions salariales de l’ancien de Kentucky semblent avoir refroidies les dirigeants de la franchise. De quoi le laisser partir ailleurs ? « quenéni » selon le GM Iversony, dont la ressignature de LaFrentz est une priorité pour lui.

Antawn Jamison ? C’est clairement le 3ème meilleur joueur de la free agency derrière PP34 et The Dream, et son nom est également cité du coté du Wisconsin. Info ou Intox? Il est clair que son profil pourrait être intéressant pour une franchise qui se veut ambitieuse.

Mookie Blaylock ? Un retour du « Mookie » est beaucoup cité du coté Milwaukee afin de servir de mentor d’Arenas. Il est vrai qu’il est très apprécié du coté de la franchise, mais de là à revenir en tant que joueur …

Hakeem Olajuwon ? Il a transformé les Celtics la saison dernière, et il a ainsi prouvé qu’à 39ans, il était encore l’un des tous meilleurs pivots de la ligue. Est ce que le porjet Bucks pourrait éventuellement l’interessé? réponse dans les prochains jours …

Bref beaucoup de bruit pour le moment, alors que le marché de free agent n’ouvrira que dans deux jours.

PP34, un Celtic à vie? rien n’est moins sur, et d’ailleurs on l’espère pas du coté des Bucks !

POUR PARLER TRADE ======== > TB BUCKS

 

 

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6 rebonds

  1. Lafrentz en titulaire après la blessure de Magloire : 20ppg 11rpg
    Faites lui vos offres à la f.a

  2. Étant donné la pauvreté générale des intérieurs je pense qu’il touchera quasi le max..du moins s’il signe chez moi

  3. très bel article !
    Je pense pas que Lafrentz mérite le max quand même, je lui proposerais ma LE à la rigueur… :p

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