Keith Van Horn : « Dedz est une sous-merde »

Suite au zéro pointé des Kings lors de cette psychédélique free agency ou nous avons pu voir des superstars rester fidèles à leurs clubs et des joueurs moyens être payés comme des superstars, Keith Van Horn a décidé de prendre son destin en main.

Il n’y a aucun avenir à Sacramento. Fuite en Ouganda ? Défenestration ? Tentative de putsch ? Keith, pourtant pas réputé personnalité borderline, envisageait toutes les possibilités.

Finalement, après avoir pénétré par effraction dans le bureau du fantasmagorique Dedz, il le ligota comme un saucisson sec. Dedz fut forcé de prendre son combiné pour convoquer les médias. Tel des chiennes affamées de scoop, la fine fleur du journalisme californien débarqua dans la minute au sein de l’antre désormais tristement célèbre ou se déroulait une scène des plus immondes. C’est les yeux sortant de leurs orbites, les veines des tempes saillantes et, on ne sait encore pourquoi, en simple tenu d’Adam que Keith tel un antique orateur s’adressa à l’Amérique toute entière.

Cela semblait être une sorte de demande de rançon. S’il n’était pas transféré dans l’instant, il agraferait les testicules de Dedz à la map monde de son bureau. Puis la ferait tourner. L’ultimatum était lancé, et très vite tout les yeux et les oreilles étaient rivés sur le cellulaire de Dedz, à l’affut du moindre son, signifiant qu’un GM épris d’empathie sauverait la descendance Dedzienne.

Mais rien de ne se passa.

Le regard de Dedz était similaire à celui d’une vache prise dans la machine de l’abattoir. Paniqué, impuissant. Les couilles sur la table. Devant les caméras. Juste châtiment pour un individu socialement reconnu comme un enfoiré de première.

C’est seulement lorsque sa verge est un jeu que l’Homme réalise l’importance de la bonté.

Mais ce que voulait Van Horn, c’était un transfert. Pas finir en taule. Il ne pourrait plus jouer au basketball ni se mater un bon vieux porno des familles. Stratégie peu pertinente.

Keith déposa donc les armes et, jouant la carte de la pitié, lança un dernier appel aux GMs. Il proposa de s’envoyer au sein de la franchise qui voudrait bien l’accueillir, en compagnie s’il le faut du pick des Nets de cette année ainsi que jusqu’à 15 millions de cap.