Focus : Damian Lillard, le succeseur de Garnett?

Alors que l’équipe était tombé dans les bas fonds de la ligue depuis l’échange de Kevin Garnett il y a deux saisons, les Wolves sont l’équipe surprises de la conférence Ouest cette saison et sont bien placés pour retrouver la post season après deux années d’absence.

Si l’intersaison n’a pas été du niveau escompté et qu’aucune des stars de la ligue sans contrat (Boozer, Chandler, Ming) n’a voulu rejoindre Minnesota, la chance d’obtenir le deuxième pick à la draft est peut être la meilleure chose qui soit arrivé à la franchise depuis la draft de Kevin Garnett.

Si il y a forcément eu de la déception de ne pas récupérer Anthony Davis qui est annoncé comme le futur Chris Bosh, surtout que l’effectif des Wolves contenaient déjà quelques garanties sur les postes extérieurs, le GM n’a pas hésité une seconde pour drafter Damian Lillard, qui est d’après les sources le deuxième joueur préféré de The Truth après Roy.

La nécessité n’était pas forcément au niveau de la traction arrière car avec Joseph, Thompson, Roy et Stephenson, il y avait du beau monde mais à ce niveau de reconstruction la solution du best pick disponible est certainement la meilleure.

Dès ses premiers matchs, Damian a donné raison à la franchise et a réalisé une pré-saison de grandes qualités : 20 points 6 passes 4 rebonds pour 2,6 tos, le tout à 50% FG, 40% 3P et 84% FT. Il a survolé la classe rookie durant cette pré-saison mais les plus sceptiques préfèrent attendre le début de la saison régulière pour juger du talent du gamin d’Oakland.

Damian a l’habitude d’être sous estimé et il a attaqué la saison régulière le pied au plancher. 29 points 10 passes et 6 rebonds, il montre qu’il a du basket et qu’il n’a pas peur de prendre ses responsabilités. Même si Klay Thompson reste l’option offensive numéro un, le joueur sur lequel le coach compte pour driver l’équipe et lui donner ce petit supplément d’âme pour gagner les matchs est bien Lillard.

Sa mentalité et sa clutch-attitude embarque tous les joueurs et les Wolves réalisent un début de saison plus que satisfaisant. Après 20 jours, le bilan est de 7-7 ce qui place Minnesota en bonne position dans la conférence. Damian lui est désigné rookie du mois et on ne voit personne qui pourrait rivaliser avec lui pour l’obtention du titre de Rookie of the year.

Après ce premier mois monstrueux, il baisse un peu dé régime et devient de plus en plus irrégulier avec une adresse extérieur de plus en plus douteuse. Cependant son duo avec Thompson fonctionne bien et il y en a toujours un pour aider l’autre. Les Wolves profitent de cette jeunesse et reste au contact des 50% de victoires qui devraient leur assurer une place en POs dans la faible conférence Ouest.

Damian frôle à plusieurs le triple double en lâchant 33pts 11reb 9ass face aux Mavs et 15pts 9reb 15ass face aux Hawks, ce qui prouve qu’il est bien plus qu’un scoreur et qu’il peut devenir un des meneurs les plus dominants de la ligue, poste le plus fourni certainement.

Il rafle sans soucis deux autres titre de rookie du mois et emmène son équipe à un bilan de 24-22 à mi-saison. Bilan inespéré en début de saison (seulement 30 victoires la saison dernière), les Wolves sont à la bagarre pour la première place de la division et se place comme un concurrent sérieux pour l’accès à la post-season.

Quand on voit que la FA n’a pas permis de recruter des poids lourds, on peut vraiment penser que l’influence de Lillard sur les résultats de son équipe est énorme. Et quand on sait que le duo qu’il forme avec Klay Thompson a été élu duo les plus bandants de la ligue, on peut penser que l’avenir s’annonce radieux pour la franchise de Minneapolis.

Pour finir une petite comparaison des premières saisons dans la ligue de 10 meneurs, pour voir où se situe Lillard dans cette hiérarchie.

On remarque que Damian est le 3ème au scoring et au ranking de ce classement mais qu’il est seulement 8ème passeur. En revanche niveau adresse il est pas mal en étant 2ème au FG et 1er en FT, à part à 3P où il est 7ème seulement.

En somme Damian est sur la bonne voie pour devenir un meneur dominant et on espère qu’il a encore une petite marge de progression lui permettant d’atteindre le niveau de Curry ou Robinson durant la saison actuelle.