Et si j’étais un super-héros… dans l’Eastern Conference ?

Suite de notre tour d’horizon des super-héros de la ligue Wonba, avec la CONFERENCE EST, située dans l’Univers de Marvel Comics.

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ATLANTA HAWKS – Tommy Nraeh alias Falcon

Trop facile, un faucon chez les Hawks d’Atlanta… On devrait plutôt parler d’un fauconneau (voire d’un oisillon) à propos du jeunot Tommy, qui rêve probablement plus du Faucon Millenium que du Faucon maltais… A peine sorti du nid, voilà Tommy propulsé GM d’une franchise qui peine à déployer ses ailes. Dès son arrivée, il se voit offrir une grosse proie avec le first pick Chris Paul. Mais depuis, il alterne les prises de bec avec les autres super-héros (Wolverine notamment) et les décollages ratés. Cette saison encore, le parcours des Hawks ressemble à celui d’un pélerin : 24 victoires pour autant de défaites après la V7. Comme le dit le vieux proverbe : « Seul le faucon vole, le vrai reste au sol. »

Mais voilà une bonne nouvelle, mon petit Tommy : Marvel Comics a annoncé l’année dernière que le rapace Sam Wilson alias Falcon allait prendre la place de Steve Rodgers alias Captain America, poussé gentiment vers la retraite… C’est bien trouvé, c’est bien Tommy !

« It’s time for the Falcon to Fly! » – Falcon

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CHARLOTTE HORNETS – Dielci alias Thor

A Charlotte, on veut du lourd, du très lourd… et du clinquant ! Exit les trop frêles Manu Ginobili et Brad Miller, place à Vince Carter et Shaq O’Neal. Avec les rondouillards Jameer Nelson, Jamal Mashburn et Danny Fortson, le cinq des Hornets a probablement l’IMC moyen le plus élevé de la ligue Wonba ! Et le banc, avec Corliss Williamson et Vin Baker, est du même tonneau. Mais le duo Carter / O’Neal est surtout divin, capable de voler (Vince) et de déchainer des orages (Shaq).

Dielci est content, il peut maintenant agiter « Mjöllnir », son fameux marteau forgé par les nains (Muggsy Bogues ?). Tremblez, simples mortels, Thor est prêt à faire tomber la foudre !

« I am Thor Odinson of the Vikings, giant. I am not the god of reason and understanding. I am the god of Thunder and Lightning! » – Thor

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CHICAGO BULLS – BobCousy alias SpiderMan

Soyons clair : l’auteur de ces lignes s’est naturellement choisi le super-héros le plus classe de l’univers Marvel : SpiderMan. En théorie, pas besoin de donner d’explication, hormis le privilège de l’auteur.

Mais, à y regarder de plus près, le parallèle entre BobCousy et l’homme araignée tombe pourtant sous le sens. Comme SpiderMan, le GM des Bulls sait faire preuve de patience pour tisser sa toile : après l’échec dans la course au titre sous l’ère Dirk Nowitzki, les Bulls se sont patiemment lancés dans une opération de reconstruction lente, passant par deux saisons catastrophiques (22/60 en 2005, puis 23/59 en 2006) et une addition minutieuse de jeunes talents (Trevor Ariza, Andrew Bynum, puis cette saison Dwyane Wade et Kirk Hinrich). Aujourd’hui, BobCousy est prêt pour un retour « Back in black ». Comme SpiderMan, BobCousy est aussi un adepte des monologues, se parlant souvent à lui-même devant son écran ou lors de ses sorties en ville. Enfin, toujours comme SpiderMan, BobCousy est doté d’un humour… particulier, susceptible de faire grincer les dents des autres super-héros. Mais BobCousy s’en moque : Mary Jane est probablement la plus jolie fille de l’Univers des Comics. Et toc.

« What I do sometimes requires violence, but I’m not a violent man. » – SpiderMan

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CLEVELAND CAVALIERS – His Airness alias Moon Knight

Ah, Moon Knight… Voilà un super-héros super-classe, maitrisant de très nombreuses techniques de combat, super riche (il ne se déplace d’ailleurs quasiment qu’avec son mini hélicoptère privé) et en ligne directe avec un Dieu qui le rend encore plus fort la nuit (particulièrement les nuits de pleine lune). Vraiment la classe, quoi. Et pourtant, à la découverte de chaque nouvelle histoire du Chevalier de la Nuit, c’est la même chose : on s’en fout et on décroche… Peut-être parce que l’on sent trop que Marvel a voulu nous créer un clone de Batman ?

A Cleveland, c’est un peu la même chose : chaque début de saison, on se dit que ça va fonctionner et que les Cavaliers d’His Airness vont tranquillement rallier les playoffs, avec des joueurs côtés, draftés très haut (Antawn Jamison 4e choix en 1998, Andre Miller 6e en 1999, Joe Johnson 2e en 2001, Luis Scola 9e en 2002, David West 5e et Josh Howard 9e en 2003). En plus, le GM inspire confiance, avec son pseudo inspiré du meilleur joueur de tous les temps… Et chaque année, c’est la même chose : des Cavaliers qui ne trouvent pas leurs montures et finissent loin des playoffs. Cette année, on pensait que Cleveland allait passer un cap avec le géant lituanien Big Z. Et finalement non. On attend toujours que les Cavs se rebiffent.

« This is the part where you tell me: ‘what the #### is going on?‘  » – Moon Knight

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DETROIT PISTONS – Carmelo7Anthony alias Cyclope

Melo : voilà un GM que j’apprécie beaucoup, qui essaie (sans grand succès pour l’instant) d’entourer sa super mega-star Carmelo Anthony (à qui il voue un très grand culte) pour amener les Pistons en playoffs. Pour cela, le GM n’a pas lésiné sur les deals depuis deux ans, amenant à Detroit Larry Hugues, Jalen Rose, Boris Diaw, Donyell Marshall, Juwan Howard et Zo Mourning. Malheureusement, ces arrivées ne sont pas couronnées de succès, puisque les Pistons ne sont pas une équipe de playoffs pour le moment. Malgré la présence du lieutenant Deron Williams, le GM Carmelo Anthony peine encore à maitriser les pouvoirs du joueur Carmelo Anthony.

Un peu comme le sympathique Scott Summers, alias Cyclope des X-Men. Lui aussi a un super-pouvoir potentiellement dévastateur : il est capable de lancer de puissantes rafales d’énergie avec ses yeux. Mais lui aussi a encore beaucoup de difficultés à maitriser ce pouvoir, si bien qu’il est obligé de porter en permanence des lunettes ridicules, dont les verres en quartz-rubis sont capables de retenir les rayonnements émis par ses yeux. Dur dur d’être le GM des Pistons, surtout avec le risque de perdre son super-pouvoir à la prochaine intersaison. Et ce n’est pas la qualité de vie dans la ville de Detroit qui va inciter Melo à rester…

« Remember: the real horror is that unless we stop it, it’s just a prologue. » – Cyclope

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INDIANA PACERS – TonyPop alias Quicksilver

Avec le GM des Pacers, il faut avoir le coeur bien accroché, puisque le parcours des Pacers depuis son arrivée ressemble à des montagnes russes ! Mais commençons par un peu d’histoire pour les plus jeunes : aux débuts de la ligue Wonba, le dénommé Aym, alors GM dans l’Indiana décida de monter une All-Papy Team de rêve, en associant un maximum de stars qui faisaient rêver les minots comme moi au début des années 90 : Mark Jackson, Reggie Miller, Scottie Pippen, Charles Barkley et Hakeem Olajuwon, rien que ça ! Seul petit problème : on était déjà en 1999 et l’âge moyen de ces gentlemen approchait les 35 ans… Résultat : une finale perdue en 1999 puis une rapide descente aux enfers et une longue traversée du désert, qui eurent raison de la patience du GM Aym. Et c’est ici que débarque TonyPop, nouveau GM sympa et plein d’entrain. Des débuts difficiles, comme attendu, avant une émergence rapide l’an dernier. Les Pacers sont alors vus comme un rival redoutable, avec un 5 bien costaud porté par un Dirk Nowitzki au sommet de son art. Mais à l’intersaison, patatras : le FA Jamie Feick file à l’anglaise, Hardaway et Kirilenko font leurs valises, et Andre Iguodala décide de noyer son chagrin dans l’alcool. Résultat ? Dirk Nowitzki trop seul, les Pacers sont de retour au point de départ : le fond du classement.

D’où le parallèle avec le bouillant Pietro Maximoff, alias QuickSilver, et sa vitesse de déplacement si élevée qu’elle provoque des tornades à chacun de ses pas. Plus fort encore, Quicksilver peut faire vibrer les atomes si vite qu’il est capable de voyager dans le futur, puis revenir dans son présent à l’instant même où il est parti. Attention TonyPop : tu nous donnes le tournis…

« The future is written by the winners. History is written by the survivors. » – Quicksilver

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MILWAUKEE BUCKS – Iversony42 alias Wolverine

Le GM des Milwaukee Bucks est connu pour son mauvais caractère… comme le vindicatif Wolverine des X-Men. Misanthrope, colérique, ce dernier a du mal à supporter l’autorité du Professeur Xavier. En revanche, ses pouvoirs sont redoutables : des griffes plus dures que l’acier, une capacité de régénération tissulaire hyper rapide, des sens de la vue, de l’ouïe et de l’odorat sur-développés. Une vraie machine de guerre !

Les Bucks disposent également de super-pouvoirs assez impressionnants qui se nomment LeBron James et Yao Ming : taille, vitesse, puissance, tout y est ! Reste à savoir si Iversony42 saura exploiter ce talent au maximum et transformer les Bucks en chasseurs d’élite… Pour l’instant, les résultats sont mitigés, et l’impatient GM des Bucks risque de tout envoyer balader dans un accès de colère. Fear the dear?

« Don’t call me Wolvie! « – Wolverine

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TORONTO RAPTORS – Syr_Melo alias le Punisher

Avec le Punisher, on tient un super-(anti)héros qui n’est pas un sentimental  ! Impitoyable, il choisit quasi-systématiquement de tuer ses adversaires plutôt que de les livrer à la police. La justice, c’est lui. Avant d’endosser le costume du Punisher, Frank Castle (non, pas Richard…) s’est endurci à la guerre du Viêt-Nam, et n’est plus jamais sorti de ce monde glauque et sans espoir…

A Toronto, on tient également un GM qui ne donne pas dans le sentiment : le (triste) Syr Melo est un vrai destructeur de roster, capable de reproduire en quelques jours chez les Raptors ce qu’il avait fait quelques jours auparavant avec les Lakers. Votre équipe joue les playoffs mais ne va pas au bout, et vous en avez assez ? Appelez le Punisher et il viendra à la rescousse pour « raser » votre roster et repartir de zéro ! Cette année, les Raptors semblaient vouloir tranquillement développer leurs jeunes talents… mais Syr Melo parle déjà de trader ses meilleurs espoirs Nate Robinson et Marcin Gortat. Pourtant, aux débuts de la ligue Wonba, Syr Melo avait montré de grandes qualités de bâtisseur chez les Mavs. Aurait-il depuis vécu sa guerre du Viet Nam ?

« This is not vengeance. Revenge is not a valid motive, it’s an emotional response. No, not vengeance. Punishment. » – Punisher

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BOSTON CELTICS – Chris008 alias Hulk

Aux débuts de la ligue Wonba, les Celtics de Boston était une place forte de la Conférence Est, qui visait clairement le titre. Leur GM, Chris008 (flanqué au départ d’un acolyte, BobCousy) avait réussi à décupler les forces de cette équipe, en ajoutant au jeune Paul Pierce les gros vétérans Gary Payton, Vlade Divac et Patrick Ewing. Une équipe jouant en vert, une force surhumaine, une résistance incroyable et une hargne qui décuple ses pouvoirs : tout à fait Hulk finalement !

Depuis le départ surprise de Paul Pierce à l’intersaison 2003, le monstre Hulk est redevenu Bruce Banner, simple humain sans pouvoir. Les Celtics essaient tant bien que mal de lutter pour jouer les playoffs, comptant sur le prometteur Monta Ellis et le très costaud Zach Randolph (qui rappelle davantage une Tortue Ninja avec son maillot vert…). Mais Jarrett Jack, Bobby Simmons, Travis Outlaw et Pavel Podkolzine ne suffiront sans doute pas à amener les celtes en post-season. Eh, Chris : et si tu retrouvais toute ta rage initiale et que tu redevenais le gros monstre vert ?

« You won’t like me when I’m angry! » – Hulk

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MIAMI HEAT – Hisairbo alias Iron Man

Un véritable arsenal ! Voilà ce qu’est l’équipe du Heat cette saison. Aux deux tiers de la saison, Jay Williams a déjà marqué 119 tirs à 3 pts (à 44.6%), Michael Redd en est à 111 (à 43.0%) malgré 19 matchs manqués, et Jason Richardson, bien que décevant, en a inscrit 67 (à 41.1%). Sur le banc, on a encore un sniper en la personne de Marko Jaric (61 tirs à 3 pts à 37.9%). Cela fait de Miami l’équipe qui a marqué le plus de shoots à trois points et la 2e équipe la plus adroite dans cet exercice. Une force de frappe digne de l’arsenal d’Iron Man, avec son armure équipée de multiples armes, missiles et roquettes !

Malheureusement, la force de frappe intérieure n’est pas à la hauteur des snipers de l’équipe : Jelani McCoy, Francisco Elson et Nick Collison forment un trio d’ailiers-forts corrects, mais sans génie, et le Heat est quasi-systématiquement dominé aux rebonds. Le GM Hisairbo sait bien qu’être un super-héros, c’est être un type avec des super-pouvoirs, mais également des super-problèmes. On raconte que, comme Tony Stark, il aurait noyé son chagrin dans l’alcool après avoir vu le Heat prendre l’eau contre les Grizzlies au day 22 (104/66 pour Memphis)…

« Oh, I’m always thinking. Just not always about the right things » – Iron Man

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NEW JERSEY NETS – Aloic7 alias The Thing

Dans le New Jersey Nets, on aime les gars costauds : le secteur intérieur des Nets est carrément embouteillé, avec l’excellent Michael Doleac en pivot (All Wonba 1st Team l’an dernier), le spécialiste défensif Theo Ratliff et le 6e homme de grand luxe Brian Grant. Ensemble, ces 3 joueurs pèsent environ 45% des points, 55% des rebonds et 75% des contres de leur équipe ! Et ce n’est pas tout puisqu’on trouve au bout du banc les prometteurs Nene Hilario et Paul Millsap. Le problème ? Les joueurs extérieurs sont beaucoup moins glorieux, avec Shaun Livingston, Brevin Knight, Dajuan Wagner, Ron Mercer et Rashard Lewis. Ce dernier est d’ailleurs le meilleur scoreur parmi les joueurs extérieurs, avec 10,4 pts en 32 minutes de jeu…

Le GM des Nets, Aloic7 s’est pris pour La Chose des 4 Fantastiques et a donc tout misé sur la puissance. Sa phrase fétiche ? « Ça va castagner ! » Sa discipline préférée ? Le combat au corps à corps. Un vrai poète !

NDLR : les deux frères de Miami et New Jersey, vous pourriez pas un peu rééquilibrer vos rosters ???

« It’s clobberin’ time! »- The Thing

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NEW YORK KNICKS – Modjo21 alias Professeur Xavier

Télépathe ou psychopathe ? La question se pose à propos du Professeur Xavier, détenteur d’un grand pouvoir puisqu’il peut lire dans les pensées des autres personnes, prendre le contrôle de leur corps et faire d’eux des marionnettes. Un pouvoir encore amplifié par Cerebro, installation diabolique digne d’un Big Brother servant à détecter les mutants partout dans la Galaxie… Un personnage qui m’a toujours fait flipper : que cache le Professeur Xavier derrière son allure de gentil papy paraplégique ?

Notre Professeur Xavier est tout aussi inquiétant et potentiellement machiavélique : le « commish », tel qu’il se fait appeler, est capable de lire dans les rotas des autres GMS et de prendre le contrôle de leur équipe si besoin. Modjo21 est aussi, accessoirement, le GM des New York Knicks, équipe 2 fois titrée depuis le lancement de la ligue Wonba et grande favorite pour la victoire finale cette saison. Seuls Wolverine et Captain America semblent pouvoir (vouloir ?) lui tenir tête dans la Conférence Est. Quel sort leur réserve le puissant Professeur Xavier ? Une blessure de LeBron James ou de Tim Duncan est si vite arrivée…

« Violence and destruction always seem to come so easily to even the best among us. But together, we found a better way. » – Professor Xavier

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ORLANDO MAGIC – Burle alias Captain America

Lui voudrait être SuperDupont (après s’être pris quelques années pour Super Coco), et les habitants d’Orlando le voient plus comme un Darkwing Duck (alias Myster Mask en France). Mais sa réussite prolongée dans l’univers Wonba fait de lui le Captain America de la simu. S’il n’avait pas de pouvoir surhumains au départ, il a été transformé par le Sérum du Super-Soldat : force, vitesse, endurance, réflexes, capacités de récupération,.. il a tout !

Ses stats parlent pour lui : depuis son arrivée à Orlando, Burle a toujours joué les playoffs, son bilan global avant cette saison était de 449 victoires pour 207 défaites (plus de 68%), et son équipe a déjà joué 120 matchs de playoffs. Sa « pire » saison ? La saison inaugurale, avec « seulement »47 victoires pour 35 défaites. Depuis, il n’a jamais gagné moins de 54 matchs chaque année. Chapeau, l’artiste ! Mais, comme Captain America, Burle souffre sans doute d’un déficit d’image : il n’a jamais réussi à faire de ses Magic des champions, malgré une présence en finales l’an dernier.  Batman, plus sombre, plus tourmenté, plus classe, s’est dressé sur sa route… Cette saison, Burle tente la greffe du Big Three des Spurs (Parker, Ginobili, Duncan) pour importer un peu de grinta à Orlando. Another kind of Magic?

« Weapons down or I will not be responsible for what comes next. » – Captain America

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PHILADELPHIA SIXERS – Pedro23 alias Nick Fury

Nick Fury est un vieux de la vieille. Il a servi son pays comme Commando pendant la Seconde Guerre Mondiale, travaillé pour l’OSS puis le contre-espionnage après guerre, et également participé activement à l’Opération Tempête du Désert. S’il n’est pas vraiment un super-héros possédant de super-pouvoirs, il est en revanche un tireur d’élite, spécialiste des techniques de combat, qui a autrefois bu une potion ralentissant son vieillissement.

Un peu comme Pedro23, le sympathique GM des Sixers, vétéran des simus, ayant servi notamment dans les batailles NBA Slam et Taz NBA. Pour l’instant, il n’a pas complétement gagné la guerre de Wonba, terminant souvent ses saisons à 40-41 victoires et n’ayant jamais réussi à passer un tour de playoffs. Pourtant, il se démène depuis quelques années, faisant notamment venir à Philadelphie les superstars Shaquille O’Neal, Antonio McDyess et Antoine Walker. L’an dernier, il y a vraiment cru mais la mayonnaise n’a pas pris. Il n’a pas trouvé la potion de rajeunissement qui aurait fait tant de bien à Shaq, Tonio et Toine… Courage, Pedro, tu as perdu une bataille, mais la guerre est loin d’être finie !

« I still believe in heroes. » – Nick Fury

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WASHINGTON WIZARDS – Yass alias Human Torch

Une vraie tête brulée ! Voilà ce qui pourrait décrire au mieux le bouillant GM des Wizards, autrefois en charge des Warriors de Golden State. Il a souvent figuré dans les bas-fonds des classements de la ligue et n’a jamais atteint les playoffs avec l’équipe de la Baie de San Francisco ? Qu’importe, rien ne l’empêchait d’échanger ses picks futurs contre un Rip Hamilton ou un Jermaine O’Neal…

Comme La Torche Humaine des 4 Fantastiques, il suffit d’une petite étincelle à Yass pour s’enflammer. Mais depuis son arrivée dans la capitale, il semble avoir gagné en maturité et pourrait jouer les playoffs pour la toute première fois cette saison. Bien sur, il n’a pas complétement changé et a encore dealé son pick 08, draft qui s’annonce excellente. Mais pas pour Rip ou JO cette fois : pour Josh Smith, ses 20 points, 9 rebonds, 4 assists et 2.8 blocks à seulement 20 ans. Chaud devant !

« Guys… something is wrong with me. I can’t flame off! I’m stuck as the Human Torch! » – The Human Torch

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