Bulls on Parade

16 victoires / 30 défaites : voilà le bilan des Bulls après 70 jours… C’est évidemment très médiocre, et pourtant le futur s’annonce radieux dans la Windy City. Car ce futur s’inscrit en 6 lettres : R.A.N.D.L.E.

Ledit Julius est finalement LE coup de génie du staff des Bulls lors de la draft… alors que ce crétin de BobCousy a tout essayé pour s’en débarrasser puisqu’il jugeait l’ailier-fort issu de Kentucky un peu petit et trop grassouillet.

La prochaine draft et surtout la FA (où Chicago annonce déjà que le staff ne va pas hésiter à surpayer) devront permettre de renforcer un effectif pour l’instant très moyen derrière Randle. Rapide tour d’horizon des petits Taureaux, entre bons espoirs, franches déceptions et grosses quiches…

1. Julius RANDLE (PF) – 22 ans

27.6 pts à 45.2% / 12.1 rbds / 2.6 asts / RKG = 26.9 en 37.0 min.

Que dire ? Les stats de Julius parlent pour lui : plus de 27 points et 12 rebonds, quelques matchs de mammouth contre des grosses écuries, une première sélection All-Star dès sa saison rookie, et une main déjà posée sur le trophée de ROY. Mais Julius Randle a encore beaucoup de potentiel, trois coachs à recevoir et un gros chèque déjà signé par les Bulls qui l’attend au bout de son contrat rookie. Après Michael Jordan, Julius Randle ?

Julius Randle
The Lonely Bull

2. Cory JOSEPH (PG) – 23 ans

9.2 pts à 46.0% / 3.6 rbds / 4.4 asts / RKG = 11.4 en 27.3 min.

Ne le cachons pas : BobCousy espérait mieux de sa recrue phare, à qui il avait offert un joli contrat de 6 ans à la FA. CoJo a été la principale victime des idées farfelues de Ben le Dauphin : il fallait faire jouer Gilbert Arenas pour ne pas tanker (lolilol)… C’est nettement mieux depuis que Cory Joseph est à nouveau titulaire, avec par exemple un ranking de 19.3 en 35 minutes à la V7. Cory n’a que 23 ans, un contrat raisonnable (seulement 6.8 M chaque année) et encore du potentiel. On compte sur lui pour les prochaines saisons !

Cory Joseph
Little Big Bull

3. Thomas ROBINSON (PF) – 23 ans

9.2 pts à 41.9% / 10.0 rbds / 2.3 asts / RKG = 14.2 en 30.0 min.

Une chose est certaine : T-Rob ne gagnera pas le trophée de l’artiste de l’année. Mais les Bulls ne comptent pas sur ses qualités d’attaquant et ne souhaitent pas le voir mettre des paniers à 7,23 m. Non, les Bulls ont juste besoin de ses rebonds et de sa puissance. Essentiellement utilisé comme pivot, il s’avère assez complémentaire de Julius Randle. A l’avenir, il pourrait faire un back-up plus que correct, capable de couvrir les postes 4 et 5.

Thomas Robinson
Raging Bull

4. Seth CURRY (PG) – 24 ans

3.8 pts à 41.5% / 1.6 rbds / 1.4 asts / RKG = 4.5 en 11.4 min.

Certes, il sera toujours dans l’ombre de son frère… Mais le staff des Bulls est persuadé qu’il sera bientôt un très bon combo guard remplaçant, capable d’enquiller quelques tirs de loin et de bien défendre sur les postes 1 et 2. Son temps de jeu est très fluctuant cette saison (voilà une autre victime d’Arenas…), mais il a encore du potentiel et 3 ans de contrat à Chicago. Vivement les prochains TCs pour lui !

Seth Curry
The Bull Brother

5. Kosta KOUFOS (C) – 25 ans

4.5 pts à 34.9% / 6.1 rbds / 1.0 asts / RKG = 7.5 en 19.5 min.

Un intérieur Grec qui s’est reconverti dans le lancer de pizzas, c’est original… Depuis le début de la saison, le grand Konstantine Demetrios Koufos n’en met pas une dans le panier, mais la vérité est ailleurs : il est toujours précieux au rebond, au contre et dans le combat. OK, c’est plus un lutteur qu’un basketteur…

Kosta Koufos
The Greek Bull

6. Landry FIELDS (SF) – 26 ans

6.6 pts à 40.3% / 5.7 rbds / 1.8 asts / RKG = 9.7 en 30.7 min.

Quand un joueur comme Landry Fields est titulaire au poste d’ailier, on comprend clairement que l’équipe risque d’être scotché au fin fond du classement… Le bon Landry est certes un défenseur et rebondeur correct pour son poste, mais les Bulls ont hâte de trouver un vrai renfort sur le poste 3. Point positif toutefois : Landry Fields, formé à Stanford, relève un peu le niveau dans le vestiaire. En même temps, ce n’est pas difficile quand son casier se situe entre ceux de Gilbert Arenas et Royce White…

Landry Fields
Bull des Champs

7. Jeremy LAMB (SG) – 22 ans

5.8 pts à 51.3% / 1.3 rbds / 1.6 asts / RKG = 5.4 en 19.1 min.

Ah Jeremy… Ses stats sont médiocres, il n’a pas progressé depuis l’an dernier, et pourtant le staff des Bulls croit fort en lui !!! Il peut devenir un vrai shooteur, bon manieur de ballon, capable de jouer aux postes 1 et 2. Là encore, vivement les prochains TC pour ce joueur choisi par les Bulls en 20e position de la draft 2012.

Jeremy Lamb
Un Agneau chez les Bulls

8. Royce WHITE (PF) – 23 ans

3.8 pts à 47.3% / 3.3 rbds / 0.7 asts / RKG = 5.7 en 12.6 min.

Quand Royce va-t-il enfin décoller ? Question complexe pour un joueur qui a la phobie de l’avion… A Chicago, le staff ne fait pas dans le sentiment : on le chope et on l’attache à sa chaise avant le décollage. C’est pour son bien ! Il a du talent, beaucoup de potentiel, et Chicago compte sur lui pour la suite. Au poste 3 ou au poste 4 ? C’est encore un peu flou…

Royce White
La Rolls des Bulls ?

9. Kedrick BROWN (SG) – 33 ans

12.2 pts à 41.1% / 3.8 rbds / 2.2 asts / RKG = 10.1 en 35.8 min.

Une question se pose : comment Kedrick a-t-il pu obtenir un si gros contrat en étant aussi médiocre ??? Cette saison, il a touché le fond : 12.2 points en 36 minutes de jeu en étant la deuxième option offensive d’une équipe qui n’en a pas d’autre… Le problème, c’est que le shoot est censé être son point fort : pas de capacité à prendre des rebonds ou à faire des passes, une défense correcte sans plus. Ciao Kedrick : sauf coup dur, tu as déjà joué ton dernier match à Chicago.

Kedrick Brown
Kedrick nous casse les Bulls

HC. Gilbert ARENAS (PG) – 33 ans (et toutes ses dents ?)

12.5 pts à 42.4% / 2.6 rbds / 4.5 asts / RKG = 10.9 en 27.9 min.

Le Gilberto est l’archétype du joueur que BobCousy déteste : perso, croqueur, mauvais défenseur, irrégulier, un peu débile… Une vraie tête à claques ! Après avoir tout essayé pour s’en débarrasser l’an dernier (son très gros contrat se révélant trop difficile à refourguer), le staff des Bulls a dû se résoudre à le supporter une saison de plus, en espérant pouvoir le scotcher sur le banc. C’était sans compter sur la fourberie du cétacé de Los Angeles, qui a crû bon de crier au tanking des Bulls en l’absence du sieur Arenas… Mais tout le monde s’est enfin rendu compte qu’il était nul à chier. Une certitude : la seule chose que les Bulls proposeront à Gilbert à la prochaine intersaison, ce sera un bon coup de pied au c..

Gilbert Arenas
Bullet in the Head

Si vous êtes arrivés au bout de cet article, je vous tire un grand coup de chapeau ! Parce qu’il ne faut pas se le cacher : en l’absence de Julius Randle, nous serions les Chicago Bullshit

 

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