Bilan Wolves : Retour au sommet

Après deux années sans atteindre la post-season, la stratégie mise en place par The Truth a permis aux Wolves de se battre de nouveau dans la cour des grands. Avec un recrutement conséquent et surtout une fin de saison de haute volée, les Wolves ont atteint la barre des 50 victoires et se sont permis de jouer un premier tour de play-off avec l’avantage du terrain.

Les Nuggets en une bouchée

Les Nuggets encore un peu jeune n’ont pas fait le poids face aux Wolves.

Pour leur retour dans la grande messe, les Wolves étaient opposés aux jeunes pousses de Denver. Sortant d’une saison qui a bluffé toute la ligue, l’équipe emmené par le futur MVP s’est montré encore tendre pour se battre dans la catégorie supérieure. Deux premiers matchs à Minneapolis où le tandem Jefferson Garnett marchent littéralement sur les recontres (67 points 30 rebonds au 1er match, 51 points 23 rebonds au deuxième). Dans le même temps, Barbosa prouve qu’il a tout d’un grand meneur en lâchant 32 passes décisives sur les deux premiers matchs. Les jeunes pépites sont totalement dépassés et n’arrivent pas à élever leur niveau.

Le brésilien gère parfaitement les premiers matchs et les Wolves font des énormes dégâts sur pick and roll.

Le retour à Denver va équilibrer les débats. La défense de Denver est plus efficace et Bosh confirme qu’il faudra compter sur lui pour les années à venir. Cependant ce léger sursaut d’orgueil ne suffit pas à freiner les Wolves qui, porté par un Garnett au sommet de son art, ne font qu’une bouché des Nuggets et infligent un sweep aussi sévère qu’inattendu.

Les POs avaient manqué à Garnett et les Nuggets ont dégusté durant quatre matchs. 29pts 10.75rbd 4.5ass 4stl 62% FG

Les loups mis à l’amende par les shérifs

Les Wolves débarquent dans le Texas avec une série de 13 victoires d’affilée derrière eux, mais malgré cela la tâche s’annonce difficile. Les Spurs ont échoué au match 7 des Finals l’an dernier et ce sont encore renforcés cette saison. Ils font figure de grandissime favoris à l’Ouest et il faudra faire une série d’exception pour rejoindre le tour suivant.

Le ton est donnée dès le premier match, si Garnett et Barbosa continue sur leurs lancées, le reste de l’effectif marque le pas. L’expérience et la densité des Spurs fait la différence, d’autant plus qu’un joueur de génie prend le match à son compte. En effet après un premier tour où il a laissé ses intérieurs faire la différence, Iverson prend le contrôle de la série et score 37 points pour ce premier match.

Beaucoup critiqué pendant plusieurs années, Iverson montre qu’il est un grand leader et il a permis aux Spurs de franchir encore un cap.

A Minnesota, on se dit qu’avec le duo Davis-Murray les armes sont là pour ralentir The Answer. Mais rien n’y fait, l’arrière Texan est trop fort et plante encore 34 points sur ce deuxième match, qui sera le théâtre d’un des tournants de la série avec la blessure de Murray qui avait pourtant sortie son meilleur des POs avec 24 points à 4/5 à 3pts. The Truth prend un coup au moral avec cette nouvelle, lui qui espérait mettre Lamond sur Iverson pour le ralentir.

Mais les Wolves ne partent pas vaincu et le retour à Minneapolis leur fait du bien. Notamment à Jefferson, qui après deux matchs à souffrir face à Battie, profite de son repositionnement en PF pour retrouver de l’adresse et agressivité. Ses 26 points 12 rebonds associés à la bonne prestation défensive de toute l’équipe (Iverson tenu à 19 points) permettent à Minny de revenir dans la série.

Big Al montre la voie à ses coéquipiers et permet aux Wolves de rester dans la course.

Mais la baisse de régime d’Iverson ne durera qu’un match. Il se réveille au match 4 avec 30 points et confirme pour le match 5 avec 38 points. Les Spurs en profitent pour remporter la sérieu 4-1 et avancer au tour suivant.

Les Wolves se seront bien battus et auront fait une belle saison avec une équipe alliant en savant mélange de jeunesse et d’expérience.

Barbosa a élevé son niveau pendant ses POs et a prouvé qu’il avait toutes les qualités nécessaires pour être un parfait playmaker. Jefferson a lui confirmé sa bonne saison et est ,à seulement 20 ans, un des pivots les plus efficaces de la ligue.

Au niveau de l’expérience, Garnett a apporté la sienne en confirmant sa fin de saison de malade. Il a porté l’équipe sur ses épaules et a été le seul à rivaliser avec les Spurs durant toute la série. En revanche on attendait un peu plus de Davis, ancien champion, qui a eu toutes les peines du monde à contenir Iverson et n’a pas apporté son écho offensivement.

 

Voilà qui conclut une belle saison du côté de Minnesota, les objectifs ont été atteints et la majorité de l’effectif sera reconduit la saison prochaine en espérant aller encore plus loin.

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