Au royaume de Sacramento

Sacramento est une féodalité Américaine située en Californie, province des casinos, du silicone et du barely legal gay porn.

Le Guide Suprême Dedz est en charge d’administrer tout les pans du fief Sacramento.
Dans un vaste dispositif d’ingénierie sociale consistant à tenter de stabiliser l’ordre social, Dedz prodigua en plus du pain, des jeux.

Un stade fut construit afin d’accueillir l’équipe féodale de Sacramento spécialisée dans le basket-ball.
C’est très naturellement que le Souverain Dedz décida de nommer l’équipe à son image : les Kings

Seulement, au début de l’ère WonNBA, les Kings étaient plutôt de banals nobles parés d’artifices royaux.
S’il fallait donner une image à l’équipe portée par Chris Webber et Vlade Divac, elle aurait été celle d’un jeune fils-de, prétentieux, disposant d’une grande renommée sans pour autant avoir prouvé quoi que ce soit, et appareillé d’une armure pesante et incrustée de joyaux, scellée à vie sur son propre corps obèse.

Peu pratique pour la chasse aux renards.

Or le géniallissime Dedz est très clair. L’excellence ou rien.
Et parfois, il faut savoir sombrer pour mieux remonter.

Dès lors, le monde a pu assister à la spectaculaire transition de l’équipe de Sacramento.
Passant de nobles à gueux, ils ont arborés durant deux saisons une tenue miteuse de cerf exploité , édenté, boitant, et sentant le munster. Mais ces va-nu-pieds, ces apparents parias, avaient quelque chose de très précieux dans leur poche dont ils gardaient le secret bien au chaud. Les rendant aux yeux du gourou Dedz bien plus attirant que le noble à la lourde armure de jadis.

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C’est le talent inné du charismatique Dedz qui permis au gueux de monter lentement mais sûrement dans la hiérarchie. Non sans l’aide d’autres seigneurs il est vrai, comme celui d’Atlanta, de Golden State ou de Seattle qui par leurs talents lui octroyèrent les droits sur de nouveaux fantassins de compétences somme toute corrects. La majeur partie de la stratégie de Dedz était basée sur la médiocrité de ces seigneurs mondialement réputés pour leurs naïveté dans l’art de la guerre.

Mais cette médiocrité ne fut pas à la hauteur des attentes.

C’est pourquoi Dedz engagea des manœuvres afin de faire venir un lutin transfuge d’une ville maudite, Philadelphie. Ainsi qu’un soldat géant de la terre du milieu.

Dès lors, le gueux semblait revigoré.  Autrefois le dos vouté, il se tient maintenant droit. Autrefois dénudé, il porte désormais avec fierté un superbe jockstrap. Autrefois lent et disgracieux, il est aujourd’hui vif et élégant. Autrefois moqué, rejeté, humilié, tabassé au sol, servant de tapisserie, voir même de pot de chambre, il commence peu à peu par gagner le respect de ses ouailles.

Ce n’est pas un Duc, encore moins un Roi, peut être un simple écuyer. Mais il dispose d’un gros potentiel, d’un bon réseau et de beaucoup d’argent pour corrompre.

Encore jeune et inexpérimenté, les adversaires le terrassent lorsqu’il est loin de ses terres.

Mais le bilan des écuyers de Sacramento à domicile fait partie des 3 meilleurs de tout le territoire.

Cette citadelle imprenable est primordiale afin de bâtir en toute quiétude une armée capable de satisfaire l’avidité de conquête du pervers narcissique Dedz.

Maintenant, vu qu’il est difficile de parler de ballons qu’on lance dans un cerceau après m’être laissé emporté par cette thématique bidon, je met fin à l’article avec le projet d’en faire un autre plus basketballistique avant la fin de la saison afin d’atteindre les 500 de cash sous peine de tout perdre !