A little bit of Stats

Le milieu de la saison approchant à grand pas, je me suis dis que ça faisait longtemps qu’on avait pas fait un article sur les statistiques. Enfin ça n’empêche pas de voir certains s’engueuler pour savoir qui a la plus grosse.

Première approche ? L’impact des big 3 sur les résultats de l’équipe, est-ce que certains joueurs jouent pour leur stats ou alors leur très bon ranking est une preuve de réussite sportive. Réponse tout de suite avec ce premier graphique réunissant les trois meilleurs rankings de chaque équipe.

Quelles leçons en tirer ?

Tout d’abord on constate que c’est Orlando qui vire assez nettement en tête devant les Spurs et les Knicks puisque la franchise floridienne possède le big 3 avec le meilleur ranking. A contrario, les Raptors, Lakers et Bulls ferment la marche. Assez logique me diriez-vous étant donné la faiblesse (voulue ou non) des effectifs de chaque équipe.

Mais est ce qu’un Big 3 statistiquement rentable a une réelle influence sur les performances de leurs équipes ? Si l’on décide de coupler ranking du big 3 avec la place de l’équipe dans la ligue (via son bilan), on peut voir ceci dans ce tableau :

Même si les statistiques ne permettent pas d’établir une analyse concrète et vraiment censée, il y a quelques données qui attirent tout de même l’oeil :

• Tout d’abord, les Hawks, Blazers, Sonics et Wolves s’appuient avant-tout sur un collectif où la gonfle et les options sont bien réparties. L’équipe et le ranking sont homogènes et permettent ces résultats plus que positifs. On notera une distinction tout de même avec les Sonics qui s’appuient sur un collectif beaucoup plus âgé que les trois autres. L’expérience a-t-elle facilité les bons résultats ? résultats en fin de saison.
• Au banc des déceptions, on notera avant toute chose les Bucks et les Pistons. Et oui ça stat dans le vent les gars ! C’est bien beau de monter des équipes avec des noms ronflants, seule la victoire compte au final, peu importe la manière ! Les Pistons ont un noyau de deux jeunes joueurs prometteurs, mais autour c’est le vide et la défense n’est pas au rendez-vous. Côté Bucks, c’est un peu l’énigme. Loic en fait des cauchemars de l’époque Ray Allen. Encore deux trois vagues sans beaucoup de victoires et les Bucks pourraient dire adieu aux PO et bonjour à la lottery! Qui l’aurait cru en début de saison ?!
• Autre déceptions, mais non moins explicable, les Sixers et les Kings. En effet ces deux franchises ont fait face à de nombreuses blessures de joueurs majeurs : Iverson pour les Kings, Shaq et Billups pour les Sixers. On attend donc de voir ce que le bilan pourrait donner avec un roster au complet.
• Ceux qui sont là où il le faut : les Clippers et les Wizards visent juste. Ils sont à leur place.

Pour finir, j’ai établi la zone des champions. C’est peu être un peu tôt dans la saison, mais il y a quelques données qui ressortent assez facilement à l’œil. On y voit que pour le moment, seul les Spurs, le Magic et les Knicks font parti de cette zone. On y voit que les Hawks s’appuient avant tout sur une bonne défense, tout comme les Sonics, Nuggets, Nets et tout ce petit groupeto.

A contrario, les Bucks, Sixers ou les Hornets doivent travailler cet aspect du jeu s’ils veulent grimper au classement. On notera enfin les 4 « isolés » : Lakers, Bulls, Warriors et Toronto avec un DM qui se sent bien seul…