A Kind of Magic

Les Magics que personne ne voyait se qualifier pour les PO (à part Max, mais il est amoureux) ont fini 4ème à l’Est. Alors que les Terribles Pacers se dressent désormais sur la route de la franchise D’Orlando, c’est l’heure d’un premier bilan (positif). En effet, même logique, une défait face à Indiana ôtera au GM l’envie de garder tout le positif de cette saison. Alors allons y maintenant. Caressons nous un peu les testicules tant qu’Indiana et Sir Charles ne nous les ont pas encore broyées (faut dire qu’elles étaient un peu enflées).

Mais revenons en à nos Magics. Cette saison de rookie GM a été One year of Love avec cette franchise pour Burle qui s’est attelé à construire une équipe performante mais peu coûteuse pour s’assurer un avenir décent. L’optique depuis le départ était clair : One Vision. Une recherche d’efficience déjà illustrée par nos actuaires reporters. Mais en cherchant quand même à ne pas perdre en qualité d’effectif surtout en laissant partir les expérimentés Ike austin et Horace Grant. L’idée était de garder une équipe compétitive pour que le cap conservé garde une vraie valeur en essayant d’attirer un top player FA (Viens Iverson, viens, on t’attend, avec toi, on se rapprochera des très grosses écuries) ambitieux: Pain is so close to pleasure.

Car impossible de tanker pour Burle, bien que l’hypothèse ait circulé du côté d’Orlando à la vue d’un roster aussi sexy qu’un sandwich sncf et avec du cap forward. En plus, l’historique du drafting d’O’Neal a quand même laissé des traces et la nostalgie pouvait autoriser un certain attrait pour le tanking. Mais non. Non,non, non et non. Burle veut faire des Magics des Princes of the Universe et même s’il y a plusieurs marches à gravir, il ne faut jamais reculer et toujours progresser. Sur cette base solide (1/2 finale de conf min) mais en manque de top player, la suite de la stratégie va pouvoir être déroulée avec la free agency cet intersaison (The answer pour insister) puis un 1st Grizzlies 01 pour choper un Zac Randolph, merci Biboum. Friends will be friends.

Alors voilà, vous allez penser qu’on s’enflamme un peu (mais c’est plutôt l’apanage des Rockets ou des Suns, non ?), vous n’avez pas forcément tort. Mais si on arrête de rêver chez Mickey, ou va t on le faire à part en allant mettre deux euros dans un euromillions ? Burle a la tête sur les épaules et lui qui (pour ceux qui suivent) aime balancer du son dans le vestiaire, il a mis un deuxième CD dans sa chaine hifi top mode de 98 : chargeur 5 CD (Music BiG 5…) . Alors, pas besoin de remballer Muse, on rajoute juste Queen pour envoyer  Don’t Lose Your Head. Après, si Burle écoute un peu trop Freddy (et si Les Grizz font ce qu’ils doivent), à la draft 2001, ce sera plutôt Jason Collins.

Mais finissons quand même par ces PO 1998. Les Magics sont en demi face à un ogre mais comptent bien boire autant de potion qu’un cycliste espagnol (ou texan) afin de tenter de créer l’exploit. Depuis le début on rêve d’aller au bout à Orlando. On joue pour gagner le titre, peut être pas dès 98, mais on veut des bagues. Gimme The Prize !

Alors oui, les Magics font de la comm’ en oubliant des infos sur le club et sa stratégie, Burle après qq jours d’absence est très présents sur Wonba. tout cela est vrai, mais ces instants nouveaux sont si bons pour l’instant. Il faut donc en profiter maintenant. Who wants to live forever ?