Avec pas moins de six rookies sélectionnés au premier tour, les Pistons de Détroit ont définitivement tourné la page des années 2000. Exit David Lee et TJ Ford, par le biais d’échanges. Au revoir Josh Childress, laissé libre. Le chantier est d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire de la franchise du Michigan.
Dame Chance étant de la partie, les Pistons ont pu annoncer en premier le choix de la seconde base de leur reconstruction (la première étant Giannis A.). C’est sans surprise que le pivot dominicain Karl Towns Jr. a donc enfiler la casquette de MoTown et ouvert cette draft riche en grand gaillards et futurs monstres athlétiques.
Towns a effectué une seule saison à l’université de Kentucky. Très doué avec ses mains et avec sa tête (il se destinait à une carrière de kinésithérapeute), il a disputé 39 matchs et compilé 10 points, 7 rebonds, 1 passe et 2 contres en seulement 20 minutes de jeu. Le tout avec des pourcentages de 57 % dans le jeu et de 81 % aux lancers.

Second rookie à enfiler une casquette des Pistons, l’américano-zaïrois Emmanuel Mudiay. Considéré comme top 3 des meilleurs lycéens du pays, le destin d’Emmanuel ressemble à une autre star dans sa jeunesse, Brandon Jennings. Comme lui, Mudiay a privilégié l’aspect financier à l’aspect vitrine de la NCAA. Il faut dire que son passé de réfugié politique (de la guerre en RDC) a joué dans sa décision, et il a donc refusé l’offre de Larry Brown et l’université de Southern Methodist pour rejoindre les Guangdong Southern Tigers, qui lui ont offert une année de contrat à près de 1,2 million de dollars. Fort de 18 points par match en Chine, à 18 ans, le texan d’adoption a finalement atterri à la dixième place le soir de la draft. Une aubaine pour les Pistons, qui n’avaient aucun plan à la mène pour l’année à venir !

Derrière, les Pistons enchainent et sélectionnent un joueur à façonner sur les postes 3 et 4 : Kevon Looney. A l’instar de Towns, Looney sort d’une université côtée, celle de UCLA. Pouvant évoluer sur les postes 3 et 4, il sera en relais de Stoudemire et Antetokounmpo, poste précédemment occupé par Perry Jones, en fin de contrat. Leurs profils sont d’ailleurs similaires en de nombreux points.

4ème recrue sélectionnée à la draft, et second joueur ailier en la personne de Rondae Hollis-Jefferson. Il sort d’un cursus de deux ans à l’université d’Arizona, compilant 10 points, 6 rebonds, 2 passes, 1 interception et un contre de moyenne en 28 minutes.

Il est le troisième joueur de l’université de Duke a être monté sur l’estrade le soir de la draft. Tyus Jones sera le back-up de Emmanuel Mudiay, mais exercera une pression intense pour se montrer titulaire. On parle du meilleur joueur du dernier Final Four, champion en titre qui plus est !

Dernier joueur sélectionné au premier tour, coéquipier de Towns durant l’année universitaire, le canadien Trey Lyles aura fort à faire dans un roster qui comporte déjà cinq joueurs sur le poste 4.

Tu as presque créé un roster sur une seule draft, Romuald 🙂 Towns va être énorme !
Par contre, ton duo Mudiay / Tyus Jones me fait assez moyennement rêver…
Pour le meneur, je croise les doigts pour en avoir un, titulaire prouvé, avec la Mid-Level.
Pour le reste, vu que j’ai drafté 7 joueurs, ça me fait la moitié du roster agé de 19 ans et sans expérience. Le trio KAT-Freak-Moumou est déjà pressenti pour rester à vie à MoTown.
La MLE pour un meneur titulaire, c’est difficile…
Attention, si les résultats ne suivent pas, rien ne dit que KAT et Antetokounmpo voudront bien rester…
que les résultats suivent ou non, cela n’assure en aucun cas la prolongation des joueurs…
Bien sûr que ça influe. Moins bons sont les résultats, moins tu as de chance de conserver ton joueur.
Évidemment, il y a des exceptions (et heureusement)