17 Mars 2027, quelque part entre les 60’s et les 20-20’s, au pays des anges, du cinéma muet ou sans intérêt, ville-région, archetype de l’extravagance du monde et de sa complexité..
Sur un air de tango, ou de bossa nova,
Il pleut des litres de bières , grand soleil caché sous la toiture d’acier,
un vacarme de cimetière, un patchwork mêlé de tissus et de transpi, d’ongles et de cheveux, de morve et de peau. un amas d’hommes et de femmes, triés sur le volet, triés par le porte monnaie. En bas les chanceux, en haut les heureux. Regards fixes, consternés.
Un rectangle boisé, peinturluré, quadrillé de lignes et de courbes symétriques et systémiques. Dessus, les dix acteurs, moustaches bien taillées, biceps affutés, shorts trop courts, chaussettes et juste-au-corps assortis, floqués, des noms d’oiseaux, des noms d’emblèmes , des totems. D’un coté des blancs-et-rouges éberlués , de l’autre des jaunes-et-violets, les mains sur la teté, désemparés.
Hasard des homonymes, au milieu du rectangle, un homme, seul , nu. Magic fait tournoyer son chibre.
Les télés sont coupés, la presse affolée, LAPD mobilisé. Prise d’otage géante. Un pays entier obligé de regarder le massacre des lakers par les hawks a la TV….. et un homme, seul, qui jubile.
Merci mon pote pour tout ce que tu es.
C’est beau!
Bravo pour la saison des Hawks, guys!!
L’amour est aveugle. Merci Biboum, mais avec moi on ne gagnera jamais. Juste parfois de l illusion en SR.