Un départ en fanfare

A Minnesota, on se félicitait d’avoir réaliser une belle intersaison avant les premiers matchs de pré-saison.

Le retour a la réalité a été rude après une pluie de défaites encaissés dès les premiers matchs. Si par la suite les résultats ont été plus convaincants, on a rapidement senti que le front office allait bouger pour ne pas rester dans cette situation et essayait d’aller plus haut (telle était le slogan de la campagne d’abonnement).

On a entendu des rumeurs concernant Dinwiddie, Whiteside ou encore Chriss mais finalement c’est Anthony Davis qui débarque en échange d’une ribambelle de joueurs et d’un pick.

Le premier choix de la draft 2012 (on avait failli le drafter cette année vu qu’on avait pris Lillard avec le deuxième choix) arrive enfin à Minneapolis après plusieurs tentatives du front office, notament l’an dernier en échange de Batum.

AD le chaînon manquant

AD qui pose fièrement avec son nouveau maillot …

Le moins qu’on puisse dire c’est que l’impact d’Anthony Davis ne s’est pas fait attendre. Pas besoin d’acclimatation, un démarrage sur les chapeaux de roues et les Wolves se positionnent en tête de la ligue après 10 jours sans avoir connu la défaite. La mobilité et la capacité à prendre des rebonds de Davis collent parfaitement au style de jeu de Minny et son rendement en resort décuplé.

Après une première vague a 13pts 11rbds et 2blks, il enchaîne avec 15pts 14rbds et progresse encore sur la troisième vague avec 16pts et 15 rbds. Tout ça en shootant à des % extraordinaires (50-83-40).

C’est simple après 3 vagues, il a la 8ème meilleure évaluation d’une ligue dont il est le 4ème meilleur rebondeur, le 5ème au % FG et le 8ème au % FT.

Une activité et une justesse qui lui permet de réaliser une de ses meilleures saisons dans un collectif qui tourne à pleine régime.

Le métronome Lillard

PLus besoin de scorer à tout va, Lillard la joue meneur old school cette saison. Seulement 18 pertes de balle en 19 matchs

Si Davis est peut être le joueur qui a changé le statut de la franchise à son arrivée. Le reste de l’équipe n’est pas en manque et on retrouve un joueur des Wolves dans tous les tops 10 de la ligue (Davis ranking-rebonds-%FT-%FG, Drummond blocks, Hood points, Lillard passes-ratio-steals, Monk %3P). C’est peut être ça la force de cette équipe, tout le monde a son domaine de prédiléction et tout le monde est au top dans son domaine, personne n’en rajoute.

L’exemple de Lillard est peut être le plus parlant. Il a souvent été décrit comme un meneur scoreur incapable de diriger efficacement l’attaque de Minnesota. Cette année, alors que son énorme contrat touche à sa fin, il se réinvente en étant tout simplement le meneur présentant le meilleur ratio assist/turnovers de la ligue, capable de faire des matchs à plus de 10 passes sans perdre un seul ballon. Le scoring de son ADN n’a pas disparu pour autant mais il semble avoir trouvé l’équilibre parfait pour sa 11ème saison dans la ligue.

Les deux joueurs draftés en 2012 sont donc en pleine bourre et comme à côté Drummond continue de faire son boulot en cumulant les doubles doubles et en dissuadant les attaquants adverses avec ses grandes paluches. Et dans tout ça on a pas encore parlé du meilleur scoreur de l’équipe, Hood est entouré parfaitement pour se concentrer sur ce qu’il s’est faire de mieux : SCORER. Ses pourcentages longues distances et au lancer franc n’ont jamais été aussi haut et il pourra finir dans le top 10 des meilleures scoreurs de la ligue.

Shoot Rodney Shoot

 

Avec tous ces joueurs en pleine bourre, les Wolves devraient continuer d’élire domicile dans le haut du panier de la conférence Ouest. Le plus dur sera de départager les joueurs quand il faudra en envoyer un au All Star Game pour récompenser l’équipe.

 

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