Kevin, tu nous as fait kiffer !

Je n’allais pas transférer l’icône de la franchise sans lui rendre hommage.

Kevin c’est huit saisons aux Pacers, sept campagnes de playoffs,  trois finales, deux titres, deux fois all star (la concurrence a toujours été rude à l’est, ça c’est une vrai conférence !).

23.8 pts, 7.5 rbds, 2.8 ast, 1 blk, 1 stl en carrière.

Burle fait encore des cauchemars suite à la finale de conf de 2009/2010, son 5 majeur all star et son banc all shit s’est fait rouler dessus par Kevin et son poto Felton. En finale Indiana s’impose au finish contre des Spurs très accrocheurs. Pourtant Kevin ne finit pas MVP des finales, c’est pas son genre de tirer la couverture vers lui, c’est le surprenant RayRay Felton qui accroche ce titre prestigieux.

Pas le temps de niaiser, Kevin n’a pas hésité à sortir son portable pour harceler Ron Artest. Le free agent le plus courtisé de l’intersaison 2010 a été séduit par le projet Pacers, on défend dur, on chope le rebond et on va shooter à 3 l’autre côté. Les Knicks 2016 quoi. Ronron rejoint l’Indiana pour 3 saison au max.

L’équipe est royale en saison régulière, 63 W, loin devant les Kings d’un autre Kevin, encore en pleine croissance. Ce sont ces mêmes Kings que Kevin et sa bande rencontrent en finale, après avoir sweepé les Magic sur la route, faut pas déconner non plus. On s’impose 4-2 derrière un Artest au four et au moulin. Il finira MVP des finales, un trophée qui échappe encore à Kevin, mais il s’en fout il a une deuxième bague.

Les pécors fans d’Indiana se prennent à rêver au three peat. La saison se passe sans accroc, les playoffs à l’Est easy, 12-1. Malheureusement Kevin et sa bande tombent sur un os en finale : ces satanés Kings et leur duo de feu Gasol/Love, Crap déjoue tous mes plans. Rien à faire, la stratégie full outside ne fonctionne pas contre ces deux monstres et Indiana s’incline 4-2. Kevin est déçu.

La suite est moins glorieuse. Battie, pivot primordial lors de ces deux succès, prend sa retraite. Dans la foulée Felton est transféré, Brandon Knight débarque. Grave erreur, Felton et Battie étaient le ciment de l’équipe. Après une saison morose (6ème à l’Est), Kevin doit quitter les Playoffs au premier tour contre les Knicks de Curry. Les autres saisons sont du même acabits. Les Pacers profitent d’une division Central faible pour terminer top 2 à l’Est, mais ça ne fonctionne pas en Playoffs. On perd même contre Orlando, il est temps de changer quelque chose.

Kevin commence à s’impatienter, on le comprend c’est un gagnant le Kéké. On sonde à droite à gauche, objectif rajeunir, si possible en chopant une superstar en devenir en contrat rookie. Embiid pas possible, Davis non plus, Lavine niet, Towns ne bouge pas… Bande de rats vous lâchez pas vos rookies !

Kevin n’en peut plus, il prévient ces dirigeants qu’il va se barrer comme un malpropre si il n’est pas transféré. On essaie de faire venir Westbrook pour le calmer, mais non. Il est grand temps de tourner la page.

A New York un joueur qu’on suivait depuis un moment sort des TCs plutôt sympatoches, et après un début de saison mollassonne, on se décide de franchir le pas et on contacte notre commish vénéré. Ni une ni deux, ce dernier monte un deal en pentagone tendu comme un string pour faire venir Kévin dans la pomme et former le trio magique bien connu.

Favors j’adore, énorme défenseur rebondeur avec de bonnes mains, de quoi relancer un cycle sereinement. 3 ans plus jeune que Kevin avec un contrat bloqué et une marge de développement encore conséquente, la contrepartie pour Kevin me semble correcte. Changement de style, ça va être opération barbelé aux Pacers, objectif première défense de la ligue. Les deux premiers matchs post-transfert sont prometteurs, avec 72 points encaissés en moyenne. Évidemment le titre est hors de portée, on va attendre patiemment la fin de contrat de Yao pour se renforcer.

Kevin on retire évidemment ton maillot dans l’Indiana, tu reviens quand tu veux !

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4 rebonds

  1. Oui, une page se tourne clairement. Il a porté haut les couleurs de la franchise le KD, je suis surpris qu’il soit transféré d’ailleurs, je le voyais à vie chez les Pacers.

  2. Bel hommage à KD, et à Burle en passant :-/

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